Mois : juillet 2016

Moody’s place la Turquie sous surveillance, Fitch s’inquiète

New York – L’agence de notation Moody’s a indiqué lundi que la note de la Turquie pourrait être abaissée et Fitch a estimé que la tentative avortée de coup d’Etat mettait en exergue les risques politiques liés à ce pays.

Moody’s a indiqué que la note Baa3 dont bénéficie actuellement la Turquie allait être examinée pour être éventuellement abaissée au vu des conséquences de la tentative de coup d’Etat contre le président Recep Tayyip Erdogan.

« En dépit de l’échec de la tentative de coup, Moody’s considère qu’elle est le résultat de défis politiques plus larges et que les risques de crédit restent élevés« , souligne Moody’s qui rappelle également les progrès moins rapides qu’anticipé des réformes économiques et les risques pour la croissance.

« Même si la croissance économique a été assez résistante ces deux dernières années, avec une moyenne annuelle de 3,5%, nous estimons que la récente augmentation de l’incertitude politique, et plus spécifiquement la tentative de coup d’Etat, vont avoir un impact négatif sur la croissance du pays« , ajoute-t-on de même source.

Fitch pour sa part juge lundi que l’impact de la tentative de putsch sur la note du pays dépendrait de la réponse du gouvernement et de la manière dont elle aggraverait les dissensions politiques et affaiblirait l’indépendance des institutions.

« La tentative de coup et la réaction du gouvernement démontrent les risques politiques pesant sur le profil de crédit de la Turquie. Les média ont indiqué que plus de 6.000 personnes ont été arrêtées, y compris des juges et des procureurs. Cela pourrait soumettre le cadre institutionnel à de nouvelles pressions dans un contexte de renforcement du pouvoir présidentiel« , estime Fitch.

Spetses, le Saint-Tropez grec

De son charme naturel les Athéniens parlent peu, préférant garder l’île pour eux, à l’abri des foules et de la surenchère immobilière. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à venir trouver ici une tranquillité sans artifice, retapant des maisons de pêcheurs à l’arrière du vieux port ou louant les anciennes demeures de capitaine. À commencer par le roi Constantin de Grèce, qui, à l’été 2010, y maria son fils, Nikolaos. Le Poseidonion Grand Hotel, bâtisse « Belle Époque » ouverte sur la mer, accueillit alors les noces où se pressèrent les têtes couronnées d’Europe. Comme un flash-back d’un siècle rappelant que l’île avait déjà ses inconditionnels. À l’orée du XXe siècle, Sotirios Anargyros, enfant du pays, est de retour sur son île natale après avoir fait fortune dans le tabac aux États-Unis. Il achète la moitié de l’île, la replante de pinèdes, s’y fait construire une belle demeure et convie chaque automne la haute société grecque à chasser la palombe dans ses collines. Le magnat rêve d’en faire un lieu de villégiature à l’image de la Côte d’Azur.

Le Poseidonion, un grand hôtel centenaire qui se porte bien. © Serge Detalle

Gentry bohème

Inspiré du Carlton et du Negresco, tous deux bâtis à la même époque, le Poseidonion Grand Hotel ouvre en 1914. S’ensuivent la construction d’une route en corniche autour de l’île et d’une école d’élite pour garçons, sur le modèle du collège britannique d’Eton. À la fin des années 50, dans le sillage de Niarchos, autre célèbre armateur qui s’offre Spetsepoula, l’îlot d’en face, une gentry bohème fait de Spetses son point d’ancrage. Dans les ruelles pavées près du port de Dapia s’apostrophent l’artiste et le pêcheur, le banquier et le conducteur de calèche (l’île est interdite aux voitures), Anouk Aimée, Melina Mercouri, Jacques Lacarrière, l’auteur de L’Été grec, ou encore Michel Déon, qui y signa les plus belles pages de son Balcon de Spetsai.

© Adrian Houston

Cuisine bio méditerranéenne

Aujourd’hui, la famille Vordonis, qui a racheté l’hôtel en 2004 avant de le rénover avec grand soin, participe au renouveau économique en organisant des événements : la Tweed Run, course cycliste costumée très british, ou la Classic Yacht Race, pour admirer caïques et autres voiles latines.

Chaque été, la véranda qui longe l’entrée à colonnades est le lieu d’une douceur exquise ; 52 chambres la surplombent, tantôt bercées par le clapotis des vagues, tantôt embaumées par les lavandes entourant la piscine. Sous une coupole d’ardoise qui révèle une magnifique charpente, la suite royale se distingue par une vaste terrasse dominant la jetée et ses yachts rutilants. Çà et là, des notes contemporaines soulignent l’élégance des volumes néoclassiques. À l’arrière, une aile a récemment vu naître les dernières suites, spacieuses, quoiqu’encore plus intimes.

© Serge Detalle

Ici, la table est un joli voyage. Pas seulement au petit déjeuner ou au Freud, le bar à sushis, mais aussi grâce au chef Stamatis Marmarinos, qui sublime les produits de la Méditerranée. Originaire d’Hermione, juste en face, ce grand gaillard aux faux airs de pope cultive en bio toutes sortes de légumes dans un vaste potager situé sur les hauteurs. Depuis peu, il propose aux hôtes de cuisiner et de déjeuner sous l’olivier, au plus près des plants de tomates et du poulailler. Une manière inédite de goûter aux joies simples d’une île paradis.

Poseidonion Grand Hotel, à partir de 260 € la nuit en haute saison, www.poseidonion.com

7 nuits, à partir de 1 550 €/ pers. (base 2), vols et transferts inclus. 01.48.78.71.51, www.safransdumonde.com

Escale de charme

La princesse Soraya à Hydra, en juin 1960. © Keystone Pictures USA

Autre île merveilleuse, Hydra est à seulement 40 minutes de Spetses en hydroglisseur. Elle aussi interdite aux moteurs, on n’y circule qu’à pied ou à dos d’âne. Son port bijou, ses boutiques trendy, ses ruelles et ses garrigues attirent une faune gypsy-chic éprise d’authenticité. Le collectionneur Dakis Joannou y a ouvert en 2009 une annexe de sa fondation Deste pour l’art contemporain. Une présence qui ne passe pas inaperçue quand il amarre son méga-yacht pop art décoré par Jeff Koons.

« Guilty », le yatch de Dakis Joannou mis en valeur par Jeff Koons. © DR

Les fonctionnaires auront donc le beurre et l’argent du beurre

Il aura réussi le pire en la matière : augmenter le nombre des fonctionnaires sous statut et augmenter leur point d’indice, ce qui viendra s’ajouter à la hausse structurelle et régulière de leurs revenus et aux aménagements de carrière consentis par ailleurs. La « ponction publique » va continuer de s’aggraver en France dans le cadre d’un open bar dont on ne voit pas la fin. La confirmation en a été apportée au début du mois, lors de la présentation à l’Assemblée du volet dépenses du budget de l’année prochaine. Au global, à la fin du quinquennat Hollande, les effectifs auront progressé depuis juillet 2012 de 29 442 postes.

Pourquoi le pire ? Parce que c’est exactement le contraire de ce qu’il faut faire. Rajouter de nouveaux privilégiés à une masse déjà énorme est une pure et simple folie économique parce qu’il faudra payer ces gens jusqu’à leur décès et parfois jusqu’au décès de leur veuve. Un poste de fonctionnaire d’État pour une vie professionnelle entière et avec toutes les charges sociales, c’est au bas mot un budget de 3 à 3,5 millions d’euros. Pour 30 000 fonctionnaires à 3 millions, cela représente un minimum de 90 milliards d’euros de dépenses sur l’avenir, inéluctablement engagées.

L’opposé de la bonne gestion !

L’État français emprunte parfois actuellement sur une durée de 50 ans sur les marchés financiers et ajoute ainsi de la dette longue à de la dette « ordinaire ». Créer un nouveau poste de fonctionnaire, c’est créer de la dette longue sur 60 ans, ce qui va générer automatiquement de nouvelles dépenses, de nouveaux impôts ou de nouveaux emprunts pour couvrir ces dépenses et de nouveaux chômeurs qui seront, comme d’habitude, les victimes expiatoires naturelles de cet infernal cercle vicieux. Résultat : un appauvrissement général dans la société civile face à un engraissement permanent dans la fonction publique et chez les bénéficiaires du système étatique et collectiviste.

Un bon gestionnaire, voulant renforcer à juste titre ses effectifs de militaires, de gendarmes, de policiers et de magistrats en raison de la guerre contre les terroristes islamistes, aurait renoncé immédiatement à son objectif qui était par ailleurs injustifié, de créer 60 000 postes dans l’Éducation nationale. C’était une promesse du candidat Hollande, et alors ? La moindre des choses pour un dirigeant compétent et responsable est de savoir s’adapter aux événements et aux lames de fond imprévisibles. Il est clair que notre président socialiste n’a pas la compétence voulue pour le poste et encore moins le sens des responsabilités exigé a minima pour la gouvernance d’un grand pays comme la France.

Donner aux fonctionnaires le beurre – des effectifs en hausse – et l’argent du beurre – des salaires en hausse et des avantages supplémentaires comme le rétablissement du jour de carence pour les arrêts maladie – est précisément à l’opposé de toute bonne gestion. Et on reste médusé devant l’invraisemblable numéro d’un ministre qui est allé dernièrement jusqu’à s’en vanter.

Oui, la dépense de l’État va augmenter en 2017.

Christian Eckert, le secrétaire d’État au Budget, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a pas hésité à déclamer devant l’Assemblée que : « Oui, la dépense de l’État va augmenter en 2017 [et…] cette augmentation nous l’assumons, nous la revendiquons » ! Ce qui a fait écrire à un fidèle lecteur du Point.fr qui signe « Hope for France », un fin analyste, que « le dogmatisme socialiste avait réponse à tout, car revendiquer une mauvaise gestion n’est finalement pas une surprise pour un socialiste, puisque le socialisme est par nature antiéconomique ».

Et notre lecteur/commentateur de poursuivre : « Dans sa vision dogmatique française, le socialisme ne s’appuie pas sur la rationalité, mais sur la morale qui veut que, quand bien même la réalité lui donne tort, le socialisme a encore raison. Pour des socialistes, dépenser l’argent public constitue leur philosophie, leur morale, leur culture. L’économie est jugée comme immorale par nature. Seules la répartition et la distribution d’argent par l’État sont jugées justes… » Dans cette affaire, le plus remarquable n’est pas tant que Christian Eckert soit un défenseur du dogme socialiste – à la limite, il est payé pour ça –, c’est qu’il soit totalement incompétent à son poste et qu’il s’en vante.

De la part d’un simple prof de maths – et nous n’avons rien bien entendu contre les professeurs de mathématiques dans nos lycées – qui a été maire pendant 27 ans d’un village de 2 000 habitants au fin fond de la Meurthe-et-Moselle, Trieux, dont les habitants, les Triotins, gardent de lui un souvenir ému, on ne peut pas s’attendre à des exploits. De la part d’un député socialiste qui, entre autres bêtises, a voté contre la libéralisation du travail le dimanche, on peut s’attendre au pire. De la part enfin d’un secrétaire d’État au Budget, surnommé « le ministre des Impôts », on ne peut s’attendre qu’à des catastrophes. Nous y sommes ! Hollande + Eckert : la combinaison perdante du tiercé de l’incompétence, de l’irresponsabilité et du dogmatisme. Dans l’ordre ou dans le désordre…

Attentat de Nice: un SMS évoque des « armes », 3 nouvelles interpellations

Nice – Un SMS évoquant des « armes » envoyé peu avant la tuerie, trois nouvelles interpellations: l’enquête progressait dimanche pour cerner les éventuelles complicités de l’auteur de l’attentat de Nice, qui relance le débat sur l’efficacité de la lutte antiterroriste en France.

Le bilan de 84 morts, dont dix enfants et adolescents ainsi que de nombreux étrangers, pourrait encore s’alourdir. Le pronostic vital de 18 blessés, dont un enfant, est engagé, sur les 85 personnes toujours hospitalisées dimanche.

Devant un mémorial improvisé sur la Promenade des Anglais, des passants ont continué tout au long de la journée à déposer fleurs et messages: « Je penserai à vous le reste de mes jours« , dit l’un. « Pourquoi nous’« , s’interroge un autre.

Les messes dominicales ont aussi permis à des fidèles fortement marqués par l’attentat d’exprimer une « douleur impossible à panser« , mais aussi de prononcer « des mots de paix« .

Jeudi soir, peu avant de foncer au volant d’un camion dans la foule qui venait d’assister au feu d’artifice du 14-Juillet sur la Promenade des Anglais, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait envoyé un SMS « se félicitant de s’être procuré un pistolet 7.65 et évoquant la fourniture d’autres armes« , selon des sources proches du dossier.

Le chauffeur-livreur tunisien de 31 ans « s’est également pris en photo au volant du camion » entre sa location le 11 juillet et le soir du carnage, avant de l’envoyer par SMS. Les enquêteurs s’attèlent à « identifier l’ensemble des destinataires » des messages.

Sept personnes sont en garde à vue, après la levée de celle de l’épouse de Lahouaiej-Bouhlel, dont il était séparé.

Un homme de 37 ans, membre de l’entourage du tueur, a été interpellé dimanche à Nice, où un couple d’Albanais avait déjà été arrêté dans la matinée. D’après un témoignage qui doit encore être étayé, l’homme de ce couple, âgé de 38 ans, est soupçonné d’avoir fourni le pistolet. Un des quatre hommes de l’entourage du tueur arrêtés vendredi et samedi, âgé de 22 ans, est aussi soupçonné d’avoir fourni un soutien logistique, ce qu’il conteste.

Selon des sources policières, au moins une personne a évoqué en garde à vue un basculement « récent » vers « l’islam radical » de Lahouaiej-Bouhlel, un homme violent qui n’affichait jusqu’il y a peu aucun intérêt particulier pour la religion. L’attaque de Nice a été revendiquée par les jihadistes de l’État islamique, comme les attentats parisiens du 13 novembre, les plus meurtriers jamais commis en France avec 130 morts.

Les 12 et 13 juillet, le tueur, jamais signalé pour radicalisation mais connu pour des violences, avait fait des repérages sur la Promenade des Anglais avec le camion, réservé dès le 4 juillet.

Dans un procès-verbal dont l’AFP a pris connaissance, l’un des policiers qui l’ont abattu dans la foulée du carnage raconte avoir vu, dans le camion « accidenté« , le chauffeur commencer à tirer, « une arme de poing dans la main droite« . Lors des échanges de tirs, le tueur s’est couché avant de réapparaître sur le siège passager. Encore des tirs croisés, puis sa tête est tombée « en arrière sur le montant de la fenêtre« .

– Premiers permis d’inhumer –

Pour contrer la menace, Bernard Cazeneuve a appelé samedi soir « tous les Français patriotes » à rejoindre la « réserve opérationnelle » qui compte 12.000 volontaires (9.000 de la gendarmerie nationale, 3.000 de la police). Évoquant un « attentat d’un type nouveau » qui « montre l’extrême difficulté de la lutte antiterroriste« , le ministre de l’Intérieur a aussi promis de « renforcer la présence des forces de sécurité » sur le terrain.

François Hollande a lui lancé samedi un appel à la « cohésion » et à « l’unité » nationale, quand l’opposition, à un an de la présidentielle, critique vivement son action face à la menace jihadiste. La patronne du Front national Marine Le Pen a dénoncé les « carences gravissimes de l’État« .

En réponse à ces critiques, Manuel Valls a pris à partie « certains politiques irresponsables » qui « disent que cet attentat était évitable« . « Je ne veux pas de polémiques inutiles« , a tranché le Premier ministre.

Les premiers permis d’inhumer, « au moins une dizaine« , devaient être délivrés dimanche aux familles, a annoncé le parquet de Paris, ce qui permettra d’engager « les premières restitutions de corps« . Et la secrétaire d’État à l’Aide aux victimes, Juliette Méadel, a elle déclaré à l’AFP que les premières indemnisations interviendraient « dès la fin de la semaine prochaine« .

« Vous n’êtes pas seuls« , a lancé Mgr Denis Jachiet, lors d’une messe en hommage aux victimes en la cathédrale Notre-Dame de Paris. « Il faut se rendre à l’évidence« , a-t-il poursuivi, « nous sommes impuissants devant cette forme de terrorisme« , a ajouté le vicaire général du diocèse de Paris, tout en appelant à ne pas « céder à l’esprit de haine ou de jugement » pour mieux « relever le défi de la fraternité » notamment à l’égard de « nos frères musulmans« .

Le deuil national de trois jours, entamé samedi, culminera lundi midi avec une minute de silence. François Hollande la suivra au ministère de l’Intérieur, après un nouveau conseil de Défense et de Sécurité à 09H00 à l’Élysée, tandis qu’à Nice ce moment de recueillement sera observé au monument du Centenaire.

Jaguar F-Type SVR : elle sort ses griffes

VERDICT CHRONO

D’élégante et dynamique, la Jaguar F-Type se fait franchement sauvage en devenant SVR. Une muscle car à l’accent british et au comportement étonnamment joueur, qui, si elle ne peut directement aller chercher une 911 Turbo S sur le strict plan de l’efficacité ou du confort, a le mérite de proposer une alternative plus exubérante et… sensiblement moins chère.

LE PROJET

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

Il s’agit pour Jaguar de « monter en gamme » en démontrant qu’il peut désormais se positionner au même niveau que les références du segment des coupés Grand Tourisme que sont les Porsche 911 Turbo, Audi R8 ou Mercedes-AMG GT S. Un investissement d’avenir au moment où la marque anglaise connaît une période particulièrement faste : grâce au renouvellement rapide de sa gamme et au récent lancement du SUV F-Pace, l’année 2016 devrait être celle de tous les records pour Jaguar. À titre d’exemple, les ventes du mois de mai 2016 ont dépassé de 281 % celle du mois de mai 2015.

CE QUI CHANGE

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

On pourrait présenter la F-Type SVR comme une R améliorée par les bons soins du département SVO (pour Special Vehicle Operation) du groupe JLR. Ce groupe d’ingénieurs et techniciens existant depuis deux ans et à qui un nouveau bâtiment vient d’être attribué est aussi bien chargé de la finition de certains modèles ultra-luxueux comme le Range Rover SV Autobiography que du développement technique des modèles à hautes performances SVR.

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

Esthétiquement, la SVR se distingue de la R par les boucliers, les ailes avant spécifiques et un aileron arrière mobile. Ajoutez-y un fond plat redessiné et vous obtenez à la fois une réduction de la traînée de 7,5 % et de la portance de 15 %. Résultat : une stabilité accrue à haute vitesse, et une vitesse de pointe qui passe de 300 à 322 km/h lorsque l’aileron arrière est « affalé » en mode VMax.

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

Il faut aussi y voir l’effet de l’augmentation de puissance du moteur : le V8 5 litres à compresseur volumétrique reprend les évolutions développées pour la barquette Jaguar Project 7 – produite à 250 exemplaires par SVO – ce qui lui permet de gagner 25 chevaux (à 575 chevaux) et 20 Nm à 700 Nm par rapport à la version R. Une cavalerie distribuée aux quatre roues par l’intermédiaire d’une boîte automatique huit rapports entraînant directement les roues arrière via un différentiel à blocage actif, et les avants via un embrayage multidisque permettant de moduler la répartition avant/arrière de 0/100 % à 50/50 %.

En définition de base, la SVR est allégée de 25 kilogrammes par rapport à la R grâce à une ligne d’échappement en inconel et titane en remplacement de celle en acier inoxydable de la R, et à l’adoption de jantes en aluminium forgé (même si celles-ci sont chaussées de pneumatiques plus larges à l’arrière : 305 millimètres contre 295). Cet allègement peut être porté à 50 kilogrammes avec les options freins carbone céramique et le pack carbone comprenant notamment le pavillon en plastique renforcé de fibres de carbone. Sur le plan des liaisons au sol, la SVR adopte des portes moyeux arrière spécifiques à gros roulements pour gagner en rigueur de trajectoire, et une barre antiroulis avant assouplie de 5 % pour gagner en agilité. L’amortissement piloté et la direction à assistance électrique ont aussi été recalibrés pour l’occasion.

LA VIE À BORD

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

Sièges et garnitures de portes en cuir surpiqués – éventuellement complétés de touches d’Alcantara sur la console centrale – mis à part, la SVR ne se distingue guère d’une F-Type R à l’intérieur. La position de conduite est très bonne, mais les sièges manquent un peu de maintien latéral sans compter qu’un tissu antidérapant serait sans doute plus adapté que du cuir, s’agissant d’un modèle capable de telles performances. Réactif, l’écran tactile de huit pouces trônant sur la console centrale permet d’accéder aux fonctions audio, de climatisation, au téléphone, et à la navigation via une couche logicielle InControl plutôt intuitive. Autre bon point, le levier de vitesses se manie dans le bon sens en mode séquentiel, mais il est de toute manière complété par des palettes de sélection en aluminium anodisé solidaires des branches du volant.

L’AVIS DU POINT AUTO

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

Déjà sculpturale d’origine, la F-Type se fait carrément agressive dans cette version SVR, au point que les amateurs de discrétion pourront juger exagérés certains détails comme les bas de caisse proéminents ou l’aileron arrière. Une fois installé, le démarrage s’effectue sans clé, d’une simple pression sur le bouton Start positionné à la base de la console centrale, rendu pratiquement inaccessible au passager par la présence d’une imposante poignée de maintien courant le long du côté droit du tunnel de transmission.

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

L’un des avantages du compresseur volumétrique est que ce mode de suralimentation n’interfère pas avec les gaz d’échappement ce qui permet de conserver peu ou prou la sonorité d’un moteur atmosphérique. C’est le genre de détail qui saute aux oreilles dès que l’on appuie sur l’accélérateur de la SVR, en particulier si le mode Dynamic court-circuitant une partie du silencieux est sélectionné, laissant résonner force borborygmes à l’accélération et crépitements au lever de pied. Pourtant, les premiers kilomètres parcourus montrent que cette SVR est plus polyvalente que ce que son allure ou sa bande-son suggèrent. Elle est même capable de jouer les citadines avec une suspension qui avale les bosses en douceur et une boîte à convertisseur hydraulique qui égrène ses huit rapports sans à-coups. Mais il suffit d’une accélération franche pour se rappeler que cette anglaise est bien capable d’accélérer comme un dragster… et que ses quatre roues motrices n’ont rien de superflu pour éviter qu’une portion non négligeable de ses 700 Nm ne s’évanouisse en fumée.

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

Cependant, lorsque la possibilité d’augmenter le rythme se présente, deux petites réserves se font jour : le mode automatique de la boîte manque de pertinence, obligeant le conducteur à reprendre la main via les palettes – ce qui n’a rien de désagréable tant leurs consignes sont rapidement exécutées – et l’amortissement piloté Bilstein Damptronic freine insuffisamment les mouvements de caisse, et ce, même en mode Dynamic. Résultats : la stabilité n’est pas parfaite lors des freinages en appui, et la réponse de la direction manque de linéarité à l’inscription en courbe. Rien de dramatique, d’autant que ces caractéristiques peuvent même être mises à profit pour provoquer un survirage finalement plutôt efficace en entrée de virage serré. Au final, cet équilibre joueur se montre plutôt gratifiant sur route sinueuse, et s’il peut compromettre la précision de trajectoire en courbe rapide comme nous avons pu le constater sur circuit, il participe à la personnalité attachante de la SVR.

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

LES PLUS

La vigueur et la sonorité démonstrative du V8 compressé

L’équilibre très agile sur départementale sinueuse

Le rapport prix/performances

LES MOINS

L’instabilité au freinage

La réponse peu linéaire de la direction

Le surcoût par rapport à la R de 550 chevaux

JAGUAR F-TYPE SVR © JAGUAR

Sous le capot de la Jaguar F-Type SVR Coupé/Cabriolet

Moteur : V8 suralimenté par compresseur volumétrique

Cylindrée : 5 000 cm3

Puissance : 575 ch à 6 250 tr/min.

Couple : 700 Nm de 3 500 à 5 000 tr/min

Transmission : 4 roues motrices

Boîte : automatique 8 rapports

Dimensions L x l x h : 4 470 x 1 923 x 1 314 mm

Coffre : 310 l / Cabrio 207 l

0 à 100 km/h : 3,7 s

Vitesse : 322 km/h / 314 km/h

Consommation : 11,3 l / 11,3 l

CO2 : 269 g/km (malus de 8 000 €)

Poids : 1 705 kg (2,97 kg/ch) / 1 720 kg (2,99 kg/ch)

Prix : Coupé 139 500 euros / Cabriolet 146 550 euros

Site internet: www.jaguar.fr/

Nice : bientôt les premières indemnisations pour les victimes

Les premières indemnisations des victimes de l’attentat qui a touché Nice le 14 juillet, où 84 personnes sont mortes, 202 ont été blessées et de nombreuses autres choquées, auront lieu « dès la fin de la semaine prochaine », a indiqué ce samedi la secrétaire d’État à l’Aide aux victimes, Juliette Méadel. Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et autres infractions (FGTI), chargé des indemnisations, « doit verser de premières provisions. J’ai demandé que ça intervienne dès la fin de la semaine prochaine », a déclaré la ministre depuis Nice, où elle se trouvait samedi. Plusieurs associations de victimes ont dit craindre que les personnes traumatisées à Nice, de par leur grand nombre et la difficulté qu’elles auront à prouver leur présence sur les lieux de l’attentat, soient privées de toute indemnisation.

Blessures physiques et psychologiques

Des milliers de personnes présentes sur la promenade des Anglais jeudi soir, lorsque le tueur a fauché au volant de son camion des centaines d’entre elles, ont potentiellement pu être ébranlées par le carnage, assurent-elles. « Nous veillerons à ce que les victimes, qu’elles soient choquées ou qu’elles soient indirectes (des parents de victimes, NDLR), soient indemnisées », a-t-elle assuré après avoir visité la cellule d’aide niçoise située au Centre universitaire méditerranéen (CUM). Ces personnes pourront notamment faire établir leur « préjudice » par un « examen psychiatrique » ou au moyen d’un « dépôt de plainte » dans un commissariat, a-t-elle expliqué, ajoutant que les victimes étrangères sont également concernées. « À la suite d’une telle tragédie, les blessures psychologiques peuvent causer des souffrances aussi profondes et durables que les blessures physiques », a déclaré samedi le député LR des Alpes-Maritimes et président du département Éric Ciotti. « Aussi, je demande à la ministre de la Santé d’engager, sans attendre, une réforme du statut des victimes d’attentats qui permette de reconnaître les traumatismes sous toutes leurs formes et de prendre en charge leurs conséquences », a-t-il poursuivi.

Le FGTI, créé en 1986, alors que la France connaissait une vague d’actes de terrorisme liés à la situation au Proche-Orient, dispose d’une réserve de 1,3 milliard d’euros, selon Juliette Méadel. Environ 300 à 350 millions seront prélevés pour les attaques du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, estimait en mai ce fonds. Des experts craignent qu’il n’atteigne ses limites financières du fait du grand nombre de victimes à Nice. « D’une manière ou d’une autre, si c’est nécessaire, l’État sera présent. Ce n’est pas un sujet » de préoccupation, a rassuré la secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, qui s’est par ailleurs montrée satisfaite des premières étapes de leur prise en charge. « À ce stade, ce que j’ai constaté, c’est que la cellule interministérielle d’aide aux victimes a été déclenchée tout de suite, que le numéro d’urgence a été activé au bout de 1 h 30, que le centre d’accueil des victimes à Nice est très bien agencé et qu’un gros travail a été réalisé sur l’accompagnement. Le dispositif semble répondre aux besoins du public, même si nous ne sommes qu’aux débuts » du processus d’aide, a-t-elle souligné. Les victimes des attentats du 13 novembre avaient critiqué de trop longs délais dans leur première prise en charge. Les numéros d’urgence avaient alors été saturés pendant une demi-journée.

La crainte du parcours du combattant

« Comment vont-ils pouvoir démontrer qu’ils étaient présents? » Après l’attentat de Nice, des associations de victimes, échaudées par des ratés du 13 novembre, redoutent un parcours du combattant pour les milliers de traumatisés de la Côte d’Azur en quête d’indemnisation. « Ça va être le bazar, surtout pour les victimes psychologiques », prédit Caroline Langlade, vice-présidente de l’organisation Life for Paris. Et de pointer, huit mois après les attaques djihadistes du 13 novembre qui ont fait 130 morts, une importante différence de traitement entre, d’un côté, les blessés et les familles des défunts et, de l’autre, les personnes traumatisées, selon elle moins bien prises en charge.

Dans cette seconde catégorie, une distinction s’est aussi faite entre les spectateurs du Bataclan, qui « ont pu justifier de leur présence grâce à leur place de concert », et les personnes présentes sur les terrasses de cafés et restaurants parisiens ou au Stade de France, pour qui ça a été « beaucoup plus compliqué », assure-t-elle. Or à Nice, où 84 personnes sont mortes et quelque 300 ont dû être prises en charge par des établissements de santé, des milliers de personnes déambulant sur la promenade des Anglais jeudi soir ont potentiellement vu le tueur faucher les promeneurs avec son camion, subissant un traumatisme évident, estime Caroline Langlade. 30 000 personnes étaient présentes pour le feu d’artifice du 14 Juillet. Mais aucune d’entre elles ne détient de preuve officielle de sa présence. « Ça promet de longs débats » au sein du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI), chargé de leur indemnisation, observe Michèle de Kerckhove, présidente de l’Institut d’aide aux victimes et de médiation (Inavem). Le FGTI, financé en grande partie par un prélèvement sur les contrats d’assurance des entreprises, risque en outre de toucher ses limites financières, du fait du nombre de victimes à Nice, remarque-t-elle. Certaines indemnisations peuvent monter à « des dizaines de millions d’euros », expliquait en mai à l’AFP Guillaume Clerc, du FGTI. Me Aurélie Coviaux, spécialiste de la réparation du préjudice corporel, dont le cabinet défend plusieurs victimes du 13 novembre, ne croit pourtant pas à un tel scénario.

« L’État sera présent »

Avec 1,3 milliard d’euros en réserve, dont 300 à 350 millions seront prélevés pour les attaques de Paris et de Saint-Denis, « il faudrait un paquet d’attentats pour épuiser les liquidités » du fonds, objecte-t-elle. Le FGTI, créé en 1986, en pleine vague d’attentats liés à la situation au Proche-Orient, est « un très beau système, qu’on est pratiquement les seuls au monde à avoir », reconnaît Me Coviaux, qui déplore toutefois ses carences, notamment dans son rapport aux victimes psychologiques. « Parfois, on apporte la preuve qu’elles étaient présentes sur les lieux des attentats avec des photos, des textos et même leurs coordonnées GPS, raconte-t-elle. Mais ils font quand même la sourde oreille. » Ainsi, une de ses clientes, qui a subi plusieurs fractures lors d’un mouvement de panique au Stade de France le 13 novembre et qui est « partie civile contre Salah Abdeslam », « n’a même pas accès au fonds ». Caroline Langlade cite, elle, l’exemple de passants qui ont assisté depuis « les passages cloutés » sur la chaussée à l’anéantissement d’une terrasse parisienne, où 19 personnes sont mortes. Malgré leur détresse, ils ont été considérés comme trop éloignés des faits et « retirés de la liste des victimes » sans indemnisation possible. L’attentat de Nice, en ce sens, appelle à « enfin définir » juridiquement « ce qu’est une victime de terrorisme » pour éviter ce genre d’hérésie, souligne Emmanuel Domenach, le vice-président de l’association 13 novembre : fraternité et vérité. Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a aussi demandé « une réforme du statut des victimes d’attentats qui permette de reconnaître les traumatismes sous toutes leurs formes ».

Le Royaume-Uni pèse sur la croissance du marché automobile européen

Paris – Les immatriculations de voitures particulières neuves dans l’Union européenne ont progressé de 6,9% en juin, mais ce rythme aurait été encore meilleur si le Royaume-Uni, deuxième marché automobile de l’UE, n’avait pas légèrement reculé lors du mois du « Brexit ».

Renault a brillé avec 20,2% d’unités supplémentaires mises sur les routes par rapport à juin 2015, tandis que son concurrent PSA a marqué le pas et s’est replié de 0,6%, selon les chiffres divulgués vendredi par l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA).

Le marché automobile européen a absorbé 1,46 million d’unités le mois dernier, soit une valeur proche de juin 2007, avant la crise qui a durement touché le secteur.

Il doit essentiellement son dynamisme à la bonne tenue du premier pays automobile du Vieux continent, l’Allemagne (+8,3%). L’Italie (+11,9%) et l’Espagne (+11,2%), de taille plus modeste, ont contribué à la tendance, selon l’ACEA.

La France, troisième en volume, s’est contentée d’une progression de 0,8% tandis que le Royaume-Uni a chuté de 0,8% le mois où les Britanniques ont voté par référendum sur leur départ de l’UE. Les professionnels ont refusé de parler de lien de cause à effet, mais juin a marqué une rupture dans une tendance de croissance outre-Manche depuis octobre 2015.

Le cabinet de consultants IHS, après le « Brexit« , a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du marché automobile pour l’année en cours, tant au Royaume-Uni que dans l’UE.

Les +6,9% de juin signalent une baisse de rythme par rapport au début de l’année, mais la croissance du marché européen reste solide sur le premier semestre, à 9,4%, presque le double du pronostic de l’ACEA (+5%) pour 2016.

En six mois, 7,84 millions de voitures neuves ont été immatriculées contre 13,7 millions pour tout 2015.

Côté constructeurs, Volkswagen est resté le premier groupe automobile européen le mois dernier avec 23% du marché. Mais cette part s’est une nouvelle fois effritée (-1,2 point), alors que le géant allemand subit les séquelles du scandale aux moteurs diesel truqués. Ses ventes n’ont crû que de 1,5% par rapport à juin 2015.

L’entreprise de Wolfsburg se comporte mieux sur six mois, mais encore en deçà de la moyenne avec +4,5%.

– BMW quatrième en juin –

Ses dauphins français PSA et Renault se disputent la deuxième place. Si le groupe au losange triomphe en juin, il reste derrière son concurrent sur six mois, pour moins de 12.000 unités sur quelque 800.000. Mais les immatriculations de Renault croissent à un rythme double de celles de PSA lors du semestre, respectivement 12,7% contre 6,4%.

Bataille également dans la suite du classement. Le spécialiste du haut de gamme BMW (dont Mini) atteint la quatrième place européenne au mois de juin avec 16,3% de progression qui lui permettent d’accrocher 7% de parts de marché.

Il surclasse ainsi deux généralistes allemands aux racines américaines, Opel et Ford. Ce dernier groupe recule de 1,1% en juin tandis que la filiale de General Motors est stable. L’italo-américain Fiat-Chrysler (FCA) les suit de près en volume (+13,2%).

Sur six mois, Ford reste quatrième sur le continent (+5,4%), devant FCA (+17,2%), Opel (+8,1%) et BMW (+14,3%), ainsi que le rival historique du groupe bavarois, Daimler (Mercedes et Smart) qui réduit son écart (+15,3%). Tous ces groupes évoluent entre 5,9% et 7,1% du marché.

Sous les 4% arrivent Nissan et Toyota, qui rivalisent pour la place de premier groupe japonais. Toyota résiste aux assauts de l’allié de Renault tant sur le mois que sur le semestre où ses immatriculations progressent dans la moyenne du marché (+8,3%). Nissan est l’un des rares dans le rouge sur la période (-1,2%).

Dans le bas du classement, plusieurs constructeurs connaissent de très belles progressions. C’est le cas de Kia (+14,2%), Mazda (+28,5%), Jaguar-Land Rover (+29,9%) et Honda, qui ne détient que 1% du marché européen mais s’offre une hausse de 33,3% des volumes depuis le début de l’année.

Bentley investit dans la pierre

Luxe peut parfois rimer avec innovation. C’est en tout cas ce que Bentley tente de démontrer grâce à Mulliner, son département de personnalisation célèbre pour satisfaire les clients les plus riches et excentriques de la marque. Vous savez, ceux qui n’hésitent pas à débourser quelques dizaines de milliers d’euros pour une sellerie assortie à leur costume ou à leur rouge à lèvres préféré.

0,1 mm d’épaisseur

Pour ceux d’entre eux qui seraient allergiques ou plus probablement simplement lassés de la ronce de noyer ou de toute autre essence de bois précieux, l’artisan anglais a développé une nouvelle technique de « placage de pierre ». La difficulté du procédé consiste à tailler sans les casser des tranches ultra-fines mais de grande surface d’ardoise ou de quartzite sélectionnée à la main dans les carrières indiennes du Rajasthan et d’Andhra Pradesh. Ces plaques de pierre sont ensuite collées sur une paroi en fibre de verre enduite de résine. Après ponçage, il ne reste plus qu’un dixième de millimètre d’épaisseur de matière minérale, ce qui permet non seulement de limiter la masse de l’insert décoratif, mais surtout de sublimer son aspect en laissant apparaître en transparence les veines de la pierre.

Quatre nuances de couleur sont proposées par Mulliner, le département personnalisation de Bentley. © BENTLEY

4 nuances de couleur

Proposés sur les modèles Continental et Flying Spur, ces plaquages de pierre sont disponibles en 4 nuances de couleur : Galaxy (un gris tirant sur l’anthracite), Blanc Automne, Rouge Terre, et Cuivre. Une corde de plus à l’arc de Mulliner, qui continue bien sûr à satisfaire les demandes les plus extravagantes des clients Bentley, des simples selleries brodées d’initiales aux modifications de carrosserie les plus spectaculaires. Le prix de l’option des inserts ardoise ou quartzite n’a pas encore été annoncé.

Marine Le Pen lance son nouveau site internet

La date est symbolique. La présidente du FN Marine Le Pen a lancé jeudi à l’occasion du 14 juillet un nouveau site internet, Marine2017.fr , « qui agrège l’ensemble des contenus et publications disponibles sur les différents supports de communication », a annoncé le Front national dans un communiqué. « Ce site complet permettra aux Français de suivre en temps réel et de façon exhaustive toute l’actualité de Marine Le Pen », précise le communiqué.

Sur la page d’accueil de ce nouveau site, un message signé Marine Le Pen accueille l’internaute : « Bienvenue sur Marine2017.fr. Suivez en temps réel mes réactions, mes déplacements et mes interventions. Pour la France, engagez-vous à mes côtés ! » Figurent également sur la page d’accueil des liens avec les comptes Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn de la présidente du Front national.

« Au top de la modernité »

A l’occasion du lancement de ce nouveau site, Marine Le Pen a posté une vidéo sur YouTube pour expliquer la raison d’être de ce nouveau site.

« Ce site internet, c’est une nouveauté, nous allons d’ailleurs mettre en oeuvre un certain nombre de fonctionnalités nouvelles, tout au long des mois qui vont nous séparer de l »élection présidentielle, pour pouvoir rester au top de la modernité et au top des nouvelles technologies de communication », explique notamment Mme Le Pen dans cette vidéo.

La journaliste Marie Colvin « responsable » de sa propre mort, selon Assad

Damas – La journaliste américaine Marie Colvin, tuée dans un bombardement imputé au régime syrien en 2012, est « responsable » de sa propre mort, a estimé le président Bachar al-Assad dans une interview diffusée jeudi.

A la chaîne américaine NBC qui lui demandait si la reporter était « responsable de sa propre mort« , M. Assad a répondu: « Bien sûr« , en précisant qu’elle « était entrée illégalement en Syrie, a travaillé avec les terroristes (les rebelles dans le jargon du régime) (…) Elle est donc responsable de tout ce qu’il lui est arrivé« .