Toranomon Hills : Tokyo vue du ciel

Le lieu. Situé entre les 47e et 52e étages de Toranomon Hills – 247 mètres de hauteur -, l’hôtel Andaz offre un point d’ancrage au coeur de la capitale, entre le palais impérial et la tour de Tokyo. Un quartier en pleine mutation avec, en tête, l’avenue Shin Tora-dori, pressentie comme les futurs Champs-Élysées nippons.

L’esprit. Andaz, c’est avant tout une approche décomplexée de l’hôtellerie de luxe : moins formelle, plus « comme à la maison ». Ici, pas de comptoir de réception ni d’uniformes stricts, mais une décontraction assumée qui n’enlève rien à la qualité du service. Ni à la sophistication des lieux, truffés de références à l’art et au raffinement japonais : noyer de Hokkaido, papier washi (lampes et oeuvres d’art), poteries traditionnelles, shoji (panneaux en papier de riz), onsen (bain japonais) dans les salles de bains, lits inspirés des futons et kumiko (technique d’assemblage de pièces en bois) aux murs du lobby…

L’inoubliable. La vue époustouflante, de jour comme de nuit, sur Tokyo. Effet amplifié par les larges baies vitrées.

La bonne surprise. Le chef autrichien Gerhard Passrugger qui, au Tavern Restaurant, livre une cuisine provençale et européenne concoctée avec des produits de saison japonais : bisque de homard, papillotes de loup de mer ou poulet de Yamanashi mariné au citron.

On aime. La piscine panoramique (20 mètres) et les salles de soins au 37e étage. La surface des 164 chambres (50 m2 pour la plus petite). Les snacks et boissons non alcoolisées inclus dans le prix. Les senteurs des produits d’accueil évoluant au fil des saisons (yuzu en hiver, cerisier au printemps, bambou en été…)

Andaz Tokyo Toranomon Hills. À partir de 445 euros la nuit, www.andaztokyo.com. Paris-Tokyo avec Air France, ligne équipée de la nouvelle cabine affaires avec full flat bed, espace privatif et menu concocté par un grand chef, à partir de 1 063 euros l’A/R en éco et 3 258 euros en affaires. 36.54, www.airfrance.fr.