Joyeuses fêtes : que deviennent nos bonnes résolutions ?

 

Adieu, la brioche qui déborde des hanches, les réveils difficiles et la nourriture trop grasse, trop sucrée ou trop salée. En 2016, les Français ont décidé de chausser leurs baskets, de se coucher plus tôt et de manger cinq fruits et légumes par jour. Vraies décisions ou paroles en l’air ? Réponse en 2017.

Selon une étude YouGov basée sur un échantillon de 1 012 personnes, 67 % des Français ont pris de bonnes résolutions pour cette nouvelle année. Parmi eux, ils ne seront que 10 % à tenter d’en appliquer plus de trois. Un tiers des interrogés déclare vouloir perdre du poids quand un quart espère retrouver la forme et dépenser moins d’argent. Seize pour cent essaieront d’arrêter de fumer et de voir plus souvent leur famille et leurs amis.

Grands perdants des résolutions, seuls 8 % des sondés indiquent envisager de changer de travail et de faire du bénévolat, et 5 % soutiendront une bonne cause. 2016 ne semble visiblement pas être placée sous le signe de la philanthropie.

5 % des Français pensent abandonner dès le premier jour

Vouloir changer ses mauvaises habitudes, c’est bien ; le faire, c’est mieux. Sur le panel de personnes interrogées, seulement 15 % affirment ne pas envisager d’abandonner leurs bonnes décisions. Si 39 % ne savent pas à quel moment le temps aura raison de leur bonne volonté, 5 % sont persuadés de céder dès le premier jour. Un constat mitigé.

Alors, bien que devenues un élément à part entière dans le folklore des fêtes de fin d’année, les bonnes résolutions sont un moyen de faire table rase des mauvaises habitudes accumulées. Pas de panique, le plus important n’est pas de toutes les tenir, mais, au moins, d’essayer. La version moderne de la célèbre phrase du baron Pierre de Coubertin : « L’important, c’est de participer ! »