Évasion : Eleuthera, la liberté faite île

Prendre le pouls insulaire

Rien de tel qu’une balade dans les villages de Tarpum Bay et Current pour saisir l’identité de l’île. Entre l’église, le ponton de pêche, l’école « pieds dans l’eau » et les quelques maisons colorées, l’atmosphère se fait indolente et hors du temps. Et la douce quiétude affichée tantôt par les enfants, tantôt par un grand-père bien calé sur son banc, finira de nous convertir au rythme caribéen.

© SONNET Sylvain / hemis.fr

Poser sa valise sur le sable

Avec 57 chambres, cottages et villas d’un blanc immaculé plantés entre nature et plages de sable fin, The Cove ressuscite un hôtel vieillissant façon éden contemporain, bar, restaurants, spa et piscine à l’appui.

Gregory Town. À partir de 276 € la nuit, www.thecoveeleuthera.com

Piquer une tête au paradis

Comme pour tout à Eleuthera, les plages se méritent. Surtout les plus belles. Pour rejoindre la très sauvage Lighthouse Beach (ci-dessus), dans l’extrême sud de l’île, il faut parcourir sur près de 10 kilomètres une piste sinueuse et cahotante, parfois même enchevêtrée dans les ronces et les branchages… Au terme d’une petite demi-heure de route, nous voilà sur une longue grève de sable rose bordée par les cocotiers et les eaux translucides de l’océan. Seuls au monde.

© SONNET Sylvain / hemis.fr

S’offrir un snack avec Lenny

Au Laughing Lizard Cafe, l’humeur se veut joyeuse et tout en simplicité. En témoignent smoothies, wraps, burgers et autres salades inscrits à l’ardoise de cette échoppe conviviale, perchée sur les hauteurs du village Gregory Town. Qui, pour ne rien gâcher, est aussi la cantine de Lenny Kravitz

dès qu’il rejoint le giron familial.

À la sortie du village, en direction de Glass Window Bridge. 9 € le smoothie, de 11 à 18 € le plat. Infos sur www.facebook.com/thelaughinglizard

© Sylvain SONNET

Faire le plein d’ananas

Toujours à Gregory Town, la Thompson Bakery mérite le détour. Et pour sa déco, bien dans son jus ; et pour ses desserts, hauts en couleur. Une fois dénichée, on y achète les fameuses tartes à l’ananas de Monica et ses trois sœurs, Frances, Betty et Theola. Douceurs qui doivent leur renommée internationale à la culture – autrefois prospère – de la plante tropicale. Hommage lui est d’ailleurs rendu, chaque année en juin, lors du Pineapple -Festival, où se succèdent Pineathlon et Miss Ananas…

Se tenir sur la frontière

Discrète, certes, Eleuthera sait aussi en mettre plein la vue… Situé dans le nord, Glass Window Bridge est un isthme étroit séparant l’île en deux, formant une frontière naturelle entre deux mers. Avec d’un côté la fougue et le bleu profond de l’Atlantique, et de l’autre le calme et le bleu turquoise des Caraïbes. Spectaculaire.

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Y aller

Office du tourisme des Bahamas. 01.45.26.62.62, www.bahamas.fr.

Paris-Eleuthera. Paris-Nassau,

via Londres, avec British Airways,

à partir de 997 € l’A/R. 0.825.825.400,

www.britishairways.com.

Puis Nassau-Eleuthera, avec -Bahamasair ou Southern Air.

Dormir

Squires Estate. Huit villas XIXe -superbement restaurées, situées sur les -hauteurs de la capitale, Governor’s Harbour. Sans conteste le meilleur -rapport qualité-prix pour un séjour sur l’île. À partir de 1 093 € la semaine dans une villa 1 chambre avec piscine privée, www.squiresestatebahamas.com.

Se restaurer

Tippy’s. Dans son bistrot façon cabane de pêcheur sur la plage, le Français David Peltier fait la part belle

aux produits de la mer : ceviche, bouillabaisse caribéenne, homard grillé à l’ail… De 17 à 34 € env. le plat.

www.pineapplefields.com.