Montebourg sera « sans doute » candidat dès dimanche à Frangy-en-Bresse

Après Benoît Hamon, Arnaud Montebourg ? Selon son porte-parole, l’ex-ministre du Redressement productif pourrait profiter du rassemblement qu’il organise chaque été à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) ce dimanche pour annoncer sa candidature à la présidentielle 2017. « Le moment est venu de faire tomber les masques et d’afficher une offre politique pour le pays », a déclaré François Kalfon sur France Info. Pressé de questions sur l’hypothèse de la déclaration de candidature d’Arnaud Montebourg, François Kalfon a répondu : « Sans doute que ce sera dimanche à Frangy-en-Bresse. »

Arnaud Montebourg, a-t-il poursuivi, « est là pour incarner une alternative ». En « l’état actuel de l’opinion, François Hollande, compte tenu des problèmes récurrents d’impopularité lourde, peut être battu » à la primaire de la gauche, a-t-il estimé. Le futur candidat sera notamment attendu sur « la question du bloc régalien, comment on fait une République ensemble », poursuit François Kalfon sur i>Télé.

Montebourg à la primaire ?

L’ancien ministre participera-t-il à la primaire ? « Encore faut-il que celle-ci soit sincère et transparente » et que François Hollande, « le candidat officiel qui n’a rien d’un candidat naturel soit alors en mesure de se présenter » avec son « bilan qui est plutôt un échec », a répondu le porte-parole d’Arnaud Montebourg, tout en fustigeant « un petit fumet pas très sympathique de petits arrangements pour garder le manche ».

Arnaud Montebourg, « à la veille du scrutin (de la primaire de 2011), était crédité par tous les instituts de sondage de 8 % et a fait près de 17 %, plus que trois fois plus que le Premier ministre actuel » Manuel Valls, a-t-il dit. À ce jour, il est selon son porte-parole « la personnalité de gauche la plus à même d’affronter (…) Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé » car il faut « qu’une incarnation, qu’une personne, qui connaisse à la fois les affaires de l’État, qu’il soit fidèle à ses convictions, puisse se présenter face aux Français ». L’ancien ministre a été devancé mardi par la candidature de Benoît Hamon, « un ami » avec qui il partage « 95 % des analyses », précise François Kalfon sur iTélé.

Outre les deux anciens ministres, la frondeuse Marie-Noëlle Lienemann, l’écologiste François de Rugy et le président du Front démocrate Jean-Luc Bennahmias ont déjà annoncé leur candidature à la primaire de la Belle Alliance populaire (BAP), qui réunit le PS et ses alliés.