Un film de protection

C’est une excellente nouvelle que je viens d’apprendre : désormais, les policiers et gendarmes, lorsqu’ils procèdent à des contrôles d’identité doivent activer des caméras-piétons, dans quelques 23 zones de sécurité prioritaires. Dans les 23 sites de test figurent en particulier des ZSP en petite et grande couronne de Paris, ainsi que dans des départements tels que les Alpes-Maritimes.
Ce n’est pour l’instant qu’un ballon d’essai, qui doit d’ailleurs examiné par le Conseil d’Etat. Mais c’est en soi un grand pas en avant. Ce système est en application depuis des années dans de nombreux pays, et a plus d’une fois prouvé son influence. L’objectif de ces caméras est d’apaiser les personnes au moment d’une intervention : les policiers peuvent ainsi prouver qu’ils ont agi dans les règles, et les habitants peuvent avoir la preuve en cas de dérive. C’est donc un système gagnant-gagnant pour les deux parties. Au passage, cette procédure devrait permettre de ne pas devoir taper le détail de chaque intervention au clavier, ce qui réduit un peu la pesanteur administrative.A l’issue de ce test grandeur nature, policiers et gendarmes remettront au ministre de l’Intérieur un rapport soupesant l’influence de cette procédure sur la bonne marche des contrôles d’identité. Si ce système est appliqué à grande échelle, des scandales comme celui du jeune Théo début février devraient donc ne plus être possibles. Ce projet devrait soulager considérablement les forces de l’ordre et les citoyens ! Ces 2600 caméras-piétons sur le terrain seront d’ailleurs être bientôt doublées.