Les militants de la CGT ont reçu une consigne pour que « tous les supporteurs puissent accéder au Stade de France ce soir », a affirmé vendredi Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, dans une interview au Parisien. « La CGT est claire, il n’y a aucune consigne. Il y a même eu une consigne contraire pour que tous les supporteurs puissent accéder au Stade de France ce soir », a-t-il dit.
« Pour nous, le côté populaire du football, ça doit rester un festif et il n’y a aucune consigne pour que les actions aux stades soient perturbées, ni que les matchs soient perturbés », a-t-il insisté.
Martinez renvoie la balle à Pepy
À propos de la grève dans les transports, notamment sur la ligne B du RER qui mène au Stade de France, il a renvoyé la balle à Guillaume Pepy, patron de la SNCF. « Il y a une grève sur le RER, mais M. Pepy a dit qu’il y avait 8 % de grévistes, donc il ne devrait pas y avoir autant de problèmes », a-t-il ironisé.
Philippe Martinez a assuré que la CGT-cheminots avait proposé à la direction de conduire les rames « sur le créneau horaire du match (…) s’il y a(vait) des problèmes d’effectifs ». Mais la direction leur a répondu qu’il n’y aurait « pas de problème, ça se passera bien ». « Version direction : il n’y aura pas de problème ce soir, on a assez de conducteurs pour amener les spectateurs au match », a-t-il ajouté.
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Paris – Le groupe Société Générale a annoncé mardi avoir finalisé l’acquisition des activités de banque privée de BHF Kleinwort Benson au Royaume-Uni et dans les îles anglo-normandes, auprès de la banque d’affaires Oddo et Cie.
« Les activités nouvellement acquises fonctionneront comme (des) entités autonomes au sein du groupe Société Générale avant d’être totalement intégrées avec Société Générale Private Banking Hambros (SGPB Hambros) début 2017« , indique le communiqué de la banque française.
« L’acquisition de Kleinwort Benson s’inscrit dans la stratégie de développement de la banque privée de Société Générale dans ses marchés coeur en Europe, au Moyen Orient et en Afrique, en ligne avec son ambition d’être la banque relationnelle de référence« , souligne le communiqué.
« La combinaison des activités de SGPB Hambros et Kleinwort Benson comptera plus de 14 milliards de livres sterling d’actifs sous gestion« , précise le texte.
Le groupe financier français Oddo et Cie avait bouclé en février avec succès son offre publique d’achat (OPA) sur le gérant d’actifs allemand BHF Kleinwort Benson et procédé à son retrait de la cote.
Oddo était avant tout intéressé par la présence en Allemagne de BHF et avait prévenu qu’il ne conserverait pas les activités de banque privée de BHF au Royaume-Uni et dans les îles anglo-normandes, désormais dans le giron de Société Générale.
Le groupe de gestion d’actifs Amundi a également racheté fin mai à Oddo une autre filiale de BHF, la société irlandaise Kleinwort Benson Investors (KBI), spécialisée dans la gestion d’actions.
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Pour ne pas stimuler la campagne et le vote pour Donald Trump, BuzzFeed n’hésite pas à censurer le candidat républicain. Le site d’actualité a décidé de ne pas honorer son contrat avec la formation politique et ne diffusera donc pas d’images qui font la promotion de l’homme d’affaires. « Nous n’aimons pas refuser du chiffre d’affaires », a expliqué le directeur général Jonah Peretti, « mais, dans certains cas, nous devons faire des exceptions: nous ne diffusons pas de publicité pour les cigarettes parce qu’elles sont mauvaises pour votre santé et nous n’accepterons pas de publicités pour Trump pour les mêmes raisons. »
« La campagne Trump est en opposition directe avec les libertés de nos employés aux États-Unis et partout dans le monde », a fait valoir Jonah Peretti dans un message électronique interne, mentionné dans un article de Buzzfeed. « Dans certains cas, comme son interdiction de laisser les musulmans voyager, il deviendrait impossible pour nos employés de faire leur métier », a-t-il ajouté.
Le parti républicain ne réagit pas
Selon le site Politico, le montant du contrat serait de 1,3 million de dollars. BuzzFeed n’a pas confirmé ce chiffre. « Cette décision (…) n’aura pas d’influence sur notre couverture de la campagne », a assuré le directeur général. Plus tard lundi, le rédacteur en chef, Ben Smith, a insisté sur ce point dans un autre message interne, selon BuzzFeed. Sollicité, BuzzFeed s’est refusé à communiquer le contenu intégral du message de Ben Smith. Dans une déclaration, le porte-parole du parti républicain, Sean Spicer, a assuré que le Grand Old Party, son surnom, n’avait jamais eu l’intention de diffuser de la publicité sur BuzzFeed.
« L’ironie veut qu’ils n’aient pas refusé l’argent d’une candidate qui fait actuellement l’objet d’une enquête du FBI », a-t-il ajouté, en référence à la candidate démocrate Hillary Clinton et à l’affaire des messages électroniques classifiés reçus sur sa boîte personnelle lorsqu’elle était secrétaire d’État.
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Fin mai, Audemars Piguet a inauguré son nouvel écrin parisien situé au 15, rue Royale. Lors de cette célébration, Omar Sy, nouvel ambassadeur Audemars Piguet, s’est joint à François-Henry Bennahmias, chief executive officer de la marque, ainsi qu’à Nicolas Besançon, country general manager, pour la coupe traditionnelle du ruban.
Sous les étoiles de Pierre Gagnaire
La soirée s’est poursuivie au Pavillon Vendôme pour la présentation de la nouvelle collection Royal Oak Yellow Gold. Le dîner a été orchestré par le chef étoilé Pierre Gagnaire. Le groupe Synapson a ensuite réalisé une performance musicale en live. Pour l’occasion, de nombreuses personnalités étaient présentes : Omar Sy et son épouse Hélène, Teddy Riner, Virginie Efira, Marie-Ange Casta, Alessandra Sublet, Cindy Bruna, Karine et Vincent Perez, Karine Le Marchand, Matt Pokora, Elsa Zylberstein, Vanessa Seward et Lola Le Lann.
Inspiré par les origines de la marque, dans le Jura suisse, le nouveau concept de design développé pour les boutiques Audemars Piguet du monde entier présente un intérieur orné de matériaux tels que le bois et le métal. La vitrine parisienne rappelle désormais les paysages époustouflants du Brassus, permettant ainsi aux invités de plonger dans l’univers de la vallée de Joux, inspiration qui nourrit le savoir-faire exceptionnel d’Audemars Piguet depuis plus de 140 ans.
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Plus qu’un jour et Hillary Clinton sera officiellement la candidate démocrate à la présidence des États-Unis. Celle qui a été secrétaire d’État de Barack Obama devra attendre la convention républicaine de juillet pour l’officialisation, mais elle va très probablement dépasser le nombre de délégués qui permettent de s’assurer la victoire lors du dernier « Super Tuesday ». Elle a confié son émotion ce lundi 6 juin à la veille de sa victoire prévue dans la longue course à l’investiture démocrate pour la Maison-Blanche, mais Bernie Sanders entend lui gâcher la fête en remportant une ultime victoire en Californie.
À 68 ans, l’ancienne Première dame et secrétaire d’État est assurée de remporter mardi le nombre suffisant de délégués lors des primaires qui se dérouleront dans six États, dont le New Jersey et la Californie, devenant la première femme à être investie pour l’élection présidentielle par l’un des deux grands partis américains. Son adversaire républicain de novembre est connu depuis un mois : Donald Trump.
Un « message historique »
Aidée par ses victoires dans les territoires des Îles Vierges et de Porto Rico ce week-end, Hillary Clinton n’a plus besoin que de 19 à 29 délégués (selon les estimations de NBC et CNN) pour atteindre la barre de 2.383 requise pour empocher l’investiture. Bernie Sanders a environ 800 délégués de retard sur elle. « Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini », a-t-elle dit à des journalistes lors d’un rare point presse à Compton, lors duquel elle a brièvement évoqué le caractère historique de sa candidature.
« Mes partisans sont passionnés », a dit Hillary Clinton, notamment « car ils pensent qu’avoir une femme présidente enverra un message fort, un message historique sur le type de pays que nous sommes, et nos valeurs ». « C’est très émouvant ». Mais le sénateur du Vermont conteste cette victoire annoncée et affirme vouloir faire changer d’allégeance les superdélégués, des responsables et élus du parti démocrate libres de leur vote lors de la convention d’investiture de Philadelphie, en juillet. Plus de 500 sur 700 se sont ralliés à Hillary Clinton.
Un mince espoir
Voilà pourquoi il continue de critiquer vertement son adversaire et de faire campagne en Californie, où les sondages se sont resserrés. En cas de première place, il pourrait justifier son maintien en course jusqu’à la dernière primaire, la semaine suivante à Washington, voire jusqu’à la convention. « Notre objectif est de gagner autant de délégués que possible, afin de convaincre les superdélégués que je suis le meilleur candidat » pour battre Donald Trump en novembre, a dit Bernie Sanders lors d’une conférence de presse à Emeryville. Se ralliera-t-il avant la convention ? « On se reparlera après la primaire de Californie, où nous espérons gagner. Nous ferons le point après demain ».
Quoi que fasse le sénateur du Vermont, Hillary Clinton a bien l’intention de revendiquer la victoire mardi, vraisemblablement dès la fermeture des bureaux de vote du New Jersey, sur la côte est, où le quart des voix lui suffiraient. Elle prononcera un discours mardi soir dans son fief de New York. « Demain, cela fera exactement huit ans que je me suis retirée et ralliée à celui qui était alors encore sénateur Obama. Je pense que c’était la bonne décision », a-t-elle dit lundi. « Les enjeux sont très importants pour tous ceux qui m’ont soutenue, ceux qui ont soutenu le sénateur Sanders, et qui veulent empêcher Donald Trump de devenir président, ce que j’ai même du mal à dire ».
Un rassemblement difficile
Mais le rassemblement de la gauche américaine s’avère délicat, Bernie Sanders multipliant les actes de défiance et exhortant ses partisans à ne pas se démobiliser. Pour faire l’union, le camp Clinton compte sur une force unificatrice exceptionnelle… du nom de Donald Trump. Hillary Clinton a commencé le travail de démolition en qualifiant le républicain d’inapte à la présidence.
La semaine a été mauvaise pour l’homme d’affaires. Il a déclenché un tollé, y compris dans sa famille politique, en fustigeant un juge fédéral en raison de ses origines mexicaines, dans une affaire sur son ex-« université ». Dimanche, il a doublé la mise sur CBS en déclarant qu’un juge musulman pourrait également être soupçonné de partialité contre lui.
Il répond aux polémiques en attaquant Hillary Clinton sur les financements de « la fondation Clinton criminellement malhonnête », qui a reçu de nombreux dons de pays et hommes d’affaires étrangers lorsqu’elle dirigeait encore la diplomatie. Le danger pour Hillary Clinton est que Bernie Sanders, dimanche, l’a pour la première fois attaquée sur ce thème, estimant qu’il y avait une apparence de conflit d’intérêts.
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Paris – La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a salué lundi les « résultats très positifs et encourageants » du régime général de la Sécurité sociale, ajoutant que fin 2016, le gouvernement « aura réduit de 70% le déficit dont il a hérité ».
Selon le rapport de la commission des comptes de la Sécurité sociale, qui sera présenté mardi et dont l’AFP a eu copie, le déficit du régime général (maladie, retraite, famille, accidents du travail) devrait atteindre cette année 5,2 milliards d’euros. Ce sont les dépenses de santé qui en constituent l’essentiel.
Ce déficit sera « à son plus bas niveau depuis 2002« , a déclaré Mme Touraine dans un communiqué. Selon elle, « le gouvernement aura ainsi réduit de 70% le déficit dont il a hérité« .
« Ces résultats montrent que la politique de maîtrise des dépenses de la Sécurité sociale conduite par ce gouvernement porte ses fruits. Et ceci en respectant les orientations de gauche auxquelles je suis attachée: pas de déremboursement, pas de franchise, une meilleure prise en charge des patients« , a commenté la ministre.
« Le déficit de la Sécurité sociale se résorbe. C’est un message fort contre le fatalisme, qui prouve que la volonté politique paie« , a-t-elle estimé.
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Aéroport de Roissy. 8 heures. À peine avez-vous glissé un pied hors de l’avion qu’un chauffeur s’empare de vos bagages. Le temps de franchir en vitesse accélérée – privilège absolu ! – le passage à la douane, vous voilà installé à l’arrière d’une luxueuse berline noire aux vitres teintées. C’est un accueil digne d’un chef d’État que promet de réserver l’hôtel Ritz à ses meilleurs clients dès leur atterrissage à Paris. Luxe du luxe, ces derniers, qui prendront possession de leur chambre à n’importe quelle heure de la journée, pourront même rejoindre le palace en toute discrétion par un tunnel de 75 mètres de longueur creusé à 8 mètres de profondeur à partir du parking souterrain.
Après avoir (re)fermé ses portes en fer forgé le 31 juillet 2012 pour la première fois de son histoire depuis son inauguration en 1898, le mythique joyau de la place Vendôme s’apprête à les rouvrir le 6 juin. « Le coup d’envoi du match est imminent. Nous nous sommes préparés pendant quatre ans. Nous nous sommes entraînés comme jamais. Notre équipe de 600 personnes ne fait qu’une sur le terrain. Nous avons tout pour remporter la partie ! » confie au Point Christian Boyens, directeur général du Ritz. Le chantier, confié à Thierry W. Despont, a été pharaonique. Installé depuis quatre décennies à New York, le célèbre architecte, designer et artiste français, qui a construit les maisons de Bill Gates, Calvin Klein, Ralph Lauren et Lakshmi Mittal, a réussi le tour de force de conserver la magie du prestigieux hôtel âgé de 118 ans tout en y associant les technologies de pointe. L’art de vivre bleu-blanc-rouge dans toute sa splendeur, mêlant le XVIIIe siècle en majesté, l’opulence du style Empire, la quintessence du classicisme et le vent de fraîcheur du contemporain. Tout changer pour que rien ne change, en somme. « Une démarche audacieuse, fidèle à l’esprit d’innovation de César Ritz, pour nous permettre de pénétrer dans le XXIe siècle « , se réjouit Christian Boyens.
Le bijou de 26 000 mètres carrés avec son luxuriant jardin à la française, propriété du milliardaire égyptien Mohamed Al-Fayed, accueille désormais sur 6 étages 142 clés, contre 159 auparavant. Les 71 chambres et 71 suites, toutes différentes les unes des autres, sont habillées de boiseries fines, de tentures aux couleurs pastel, et équipées d’une baignoire, d’une douche et d’une double vasque. D’une superficie de 40 à 300 mètres carrés, leur prix commence à 1 000 euros pour grimper à 27 000 euros la nuit pour l’Impériale. Les 15 plus prestigieuses, parfois dotées d’une spacieuse terrasse, sont baptisées du nom d’illustres hôtes : Coco Chanel, Maria Callas, Ernest Hemingway, Charlie Chaplin, Scott Fitzgerald, le duc de Windsor…
La piscine couverte chauffée de 18 mètres sur 9 mètres s’est refait une beauté avec 800 000 mosaïques flambant neuves. Exclusivité mondiale, Chanel inaugure son spa d’exception de 8 cabines lovées dans des alcôves, avec des soins maison. David Mallett lance son salon de coiffure. La galerie, baignée de lumière en écho à l’esprit des passages couverts, accueille 95 vitrines et boutiques consacrées à la haute couture, la joaillerie, l’horlogerie, le design, parmi lesquelles Tasaki, Alexandre Reza, Graff, et un concept store signé Ritz. L’école de cuisine Escoffier s’agrandit. Au Bar Hemingway, Colin Field, couronné meilleur barman du monde, va continuer à servir ses fameux cocktails aux intitulés poétiques : Serendipity, French 75, Fleurissimo… La brasserie chic du Bar Vendôme, le bistrot canaille du Ritz Bar et l’afternoon tea du salon Marcel-Proust vont bourdonner telles des ruches.
La gastronomie, elle, va largement être mise sur le devant de l’assiette avec Nicolas Sale, qui deviendra le dixième chef du Ritz. Le maestro des fourneaux millésime 1972, deux fois deux étoiles Michelin au K2 et au Kilimandjaro à Courchevel, débarque dans la capitale avec l’envie de mettre les petits plats dans les grands sept jours sur sept à L’Espadon. Le midi, les hôtes déjeuneront au Jardin sous une verrière coulissante avec une carte « directe » composée de quatre entrées, trois poissons, trois viandes et quatre desserts changeant toutes les semaines (formules de 95 à 140 euros). Le soir, ils dîneront à La Table dans la salle emblématique de L’Espadon autour d’un concept fondé sur la quintessence des produits du terroir, déclinés en plusieurs services. Ils auront le choix entre la carte (de 120 à 300 euros), le menu découverte (195 euros) et le menu signature (320 euros).
L’amuse-bouche, surnommé l’appât, reprendra l’ingrédient principal de l’entrée, puis il n’y aura plus qu’à se laisser porter entre les inspirations iodées et fermières. Quelques-unes des nouvelles créations de Nicolas Sale ? Foie gras de canard poêlé laqué au citron vert, ravioles de melon au poivre Timut, huile de turron ; langoustine à cru, caviar béluga, crème poivrée, citron frais ; cabillaud nacré aux algues, « pommes de mer » fondantes au citron comme une brandade ; selle d’agneau farcie aux piquillos, aubergine en pannequet d’épaule confite, broccio, jus épicé. Pour les douceurs, le chef pâtissier François Perret, ancien maître artificier des desserts au Shangri-La, à Paris, proposera d’épatantes variations autour de la fraise, des fruits exotiques, de la rhubarbe et du chocolat. Nos papilles frissonnent en pensant aux accords mets et vins imaginés par Estelle Touzet. L’ex-sommelière du Meurice, à Paris, « excitée à l’idée d’entendre le bruit du premier bouchon de champagne », veillera sur une fabuleuse collection de 50 000 bouteilles. Un livre de cave regorgeant de pépites, à l’image d’une grande fine cognac 1834, d’un château-margaux 1904, d’un richebourg 1906, d’un yquem 1970…
Et les étoiles dans tout ça ? « L’important, ce seront celles que l’on verra briller dans les yeux de nos convives « , glisse Nicolas Sale. Les astres n’ont pas fini de scintiller sur la place Vendôme…
Le second tour de l’élection présidentielle au Pérou pourrait sceller dimanche le retour au pouvoir du clan d’Alberto Fujimori, ancien président incarcéré pour crime contre l’humanité et dont la fille, Keiko, est favorite du scrutin. Dans ce pays andin où le vote est obligatoire, 23 millions d’habitants sont appelés aux urnes à partir de 8 heures (13 heures GMT) et jusqu’à 16 heures (21 heures GMT). Les premiers résultats sont attendus vers 21 heures (2 heures GMT lundi).
Candidate pour le parti Fuerza Popular (droite), Keiko Fujimori, 41 ans, est depuis des mois en tête des sondages, même si elle a récemment perdu de son avance. Les dernières enquêtes d’opinion, diffusées vendredi, la créditent de 50,3 à 52,1 % des intentions de vote, contre 47,9 à 49,7 % pour son rival Pedro Pablo Kuczynski, ex-banquier de Wall Street de 77 ans et candidat de centre-droit. Pour succéder à l’actuel président de gauche Ollanta Humala, au pouvoir depuis 2011 et qui ne se représentait pas, « la course promet d’être serrée », estime Adam Collins, analyste de Capital Economics, dans une note.
Des milliers de manifestants
Au premier tour, le 10 avril, Keiko Fujimori avait fini largement en tête, raflant 39 % des suffrages, contre 21 % pour Kuczynski. Mais depuis, ce dernier a bénéficié d’un front anti-Keiko (comme on l’appelle dans le pays), obtenant notamment le soutien de Veronika Mendoza, arrivée troisième avec 18,74 % des voix. « Pour barrer la route au fujimorisme, il faut voter PKK », surnom de Pedro Pablo Kuczynski, a clamé la jeune parlementaire de gauche. Entre les deux tours, des milliers de personnes ont manifesté pour dire « Non à Keiko ». En effet, derrière la candidate plane l’ombre d’Alberto, aujourd’hui âgé de 77 ans : descendant d’immigrants japonais, il a présidé le Pérou de 1990 à 2000 et son héritage continue de diviser le pays.
Une partie de la population le salue comme l’homme qui a combattu avec succès le Sentier lumineux et dopé l’économie. Mais d’autres se souviennent des méthodes autoritaires de celui qui a commandité deux massacres perpétrés par un escadron de la mort en 1991-1992, dans le cadre de la lutte contre cette guérilla. Son bilan sulfureux lui a valu d’être condamné en 2009 à 25 ans de prison pour corruption et crime contre l’humanité, après une rocambolesque fuite au Japon puis au Chili.
Discours sécuritaire
Keiko Fujimori ambitionne de « devenir la première femme présidente du Pérou », comme elle l’a clamé en clôture de campagne jeudi soir. Mais elle « est une figure qui divise fortement et son élection risque de provoquer le mécontentement populaire », souligne Adam Collins. Ayant soigneusement pris ses distances avec son père, contrairement à ce qu’elle avait fait lors de sa candidature infructueuse de 2011, Keiko Fujimori a fait campagne sur un ambitieux plan sécuritaire, la violence liée au crime organisé étant une des premières préoccupations des Péruviens. « De nombreux sympathisants de Keiko se souviennent d’un gouvernement [celui de son père, NDLR] très ferme contre le terrorisme et pensent qu’elle peut avoir la même fermeté contre la délinquance », observe Maria Luisa Puig, analyste péruvienne du cabinet Eurasia à Londres.
Ancien Premier ministre et lui aussi fils d’immigrants (père allemand et mère franco-suisse), Pedro Pablo Kuczynski joue sur le même registre : « Ceux qui tuent, en prison. Ceux qui violent aussi. Et pour ceux qui harcèlent, une raclée », a-t-il lancé jeudi lors d’un meeting. Le pays de 31 millions d’habitants, un des premiers producteurs au monde de cocaïne, est aussi confronté au ralentissement économique, à la pauvreté endémique et aux conflits sociaux et environnementaux causés par l’activité minière, centrale au Pérou. « PPK est soutenu par les classes aisées et urbaines. À l’inverse, ce sont les personnes défavorisées et âgées, dans les zones rurales, qui votent Keiko. Ce sont des personnes qui sont nostalgiques de l’héritage d’Alberto Fujimori », estime Gaspard Estrada, directeur exécutif de l’Opalc, observatoire de Sciences Po Paris sur l’Amérique latine.
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New York – Wall Street a légèrement baissé vendredi, sans s’affoler face à de mauvais chiffres sur l’emploi américain, que les investisseurs essayaient surtout d’interpréter à l’aune des perspectives monétaires aux Etats-Unis: le Dow Jones a perdu 0,18% et le Nasdaq 0,58%.
Selon des résultats définitifs, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 31,50 points à 17.807,06 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 28,85 points à 4.942,52 points. L’indice élargi S&P 500 a reculé de 6,13 points, soit 0,29%, à 2.099,13 points.
« La Bourse continue d’être extraordinairement résistante« , a résumé Michael James, de Wedbush Securities. « A voir les chiffres de l’emploi d’aujourd’hui, on aurait cru que la journée allait être difficile pour le marché. »
Pourtant, la Bourse s’est peu à peu remise après avoir ouvert nettement dans le rouge dans la foulée de l’annonce par le département du Travail de créations d’emplois très faibles et décevantes en mai.
« Je ne suis pas sûr que (les chiffres de l’emploi) représentent une vraie tendance« , a relativisé Peter Cardillo, économiste en chef chez First Standard Financial « A mon avis, c’est une variation exceptionnelle. »
De plus, ces chiffres provoquent « d’autres phénomènes qui sont en fait favorables à la Bourse, comme une chute du dollar« , a-t-il remarqué.
Le billet vert, dont la force a tendance à inquiéter multinationales et exportateurs américains, dévissait non seulement parce que les chiffres de l’emploi inquiètent sur l’économie américaine, mais aussi parce qu’ils semblent, de l’avis général, exclure l’idée d’une hausse des taux par la Réserve fédérale (Fed) dès juin.
« La faiblesse du dollar bénéficie à de nombreux groupes« , a renchéri M. James. « Ceux qui en profitent n’ont pas connu une mauvaise séance et je pense que leurs performances ont aidé à compensé celles des groupes qui pâtissent directement des mauvais chiffres sur l’emploi. »
Le marché obligataire avançait nettement. Vers 20H20 GMT, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 1,699%, contre 1,800% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,509%, contre 2,577% précédemment.
NasdaqNyse
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« Jack, With love as always from Marilyn May 29th 1962 ». « A Jack, avec amour. Encore et toujours. De Marilyn, 29 mai 1962 ». Cette date, tout le monde la connaît sans vraiment la connaître : c’est celle du Happy Birthday le plus célèbre de l’histoire. Celui chanté, susurré sur scène, par une Marilyn Monroe à la robe cousue à même la peau à l’occasion de la fête donnée pour l’anniversaire de JFK, au Madison Square Garden de New York. De la liaison entre l’actrice et le président, plus personne ne doute vraiment, 50 ans après son assassinat à Dallas. Mais un mystère, parmi d’autres, demeure quant à l’actrice mythique qui aurait fêté ses 90 ans le 1er juin 2016, si elle avait vécu.
« Laisse-moi aimer ou laisse-moi mourir »
Mais tout mythe recèle ses parts d’ombre, surtout quand celles-ci ont été cultivées. De la rencontre entre JFK et Marilyn dans les coulisses du Madison Square Garden, toutes les photos les montrant ensemble avaient été récupérées et détruites sur ordre par les agents des services secrets, directement rattachés à la Maison-Blanche. Sauf une image sauvée, un négatif oublié, qui n’a refait surface que récemment. Mais rien ne vient immortaliser une scène éloquente : Marilyn Monroe offrant à celui dont elle pensait un jour devenir la seconde épouse une Rolex en or gravée à son nom et accompagnée d’un poème de sa main à la chute éloquente : « Let me love or let me die », « Laisse-moi aimer ou laisse-moi mourir. »
Cette montre, Marilyn Monroe l’aurait donnée à l’aide de camp de Kennedy, Kenneth O’Donnell, à qui JFK aurait demandé de s’en débarrasser. Deux mois plus tard, l’actrice décédait, officiellement d’une overdose. Cette Rolex à la valeur historique exceptionnelle, offerte par une légende à un mythe, refait son apparition en octobre 2005 lors d’une vente aux enchères. Estimée alors à 40 000 $ et vendue dans un écrin accompagnée du poème, elle s’envole à trois fois cette estimation, 120 000 $. Bill Panagopoulos, fondateur de la maison de vente Alexander Autographs, dira alors avoir été surpris de l’engouement pour cette montre. « Les objets historiques, tout spécialement quand ils sont nimbés d’une aura de scandale, défient toute tentative d’estimation de leur prix de vente. » Mais le scandale réside en fait ailleurs que dans l’idylle entre la star et le politicien.
Car l’aide de camp de Kennedy, disparu en 1977, n’est plus là pour confirmer ou infirmer cette belle histoire horlogère. Toutefois, un détail ne colle pas : cette Rolex Day-Date mythique, surnommée depuis la Rolex President, a, comme toute Rolex authentique, un numéro de série qui permet de tout connaître de ses origines. Selon le sien, cette montre aurait été fabriquée au premier trimestre 1965, soit deux ans après l’assassinat de Kennedy et trois ans après la disparition de l’actrice. Moralité : les plus belles histoires sont parfois celles auxquelles on rêve le plus de croire.
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