Sarkozy ne veut pas rouvrir « une guerre sur le mariage pour tous »

22 h 27. Dernier intervenant de cette « prise directe » : un militant du Front national. Ils vont évoquer ensemble l’Union européenne.

22 h 20. Nicolas Sarkozy dialogue avec une enseignante, secrétaire générale de la SE-Unsa. Elle est en duplex de la Martinique. Il est question d’école et des élèves perturbateurs. Il milite pour un « service militaire obligatoire » aux jeunes décrocheurs.

22 h 05. Après l’interview musclée de Léa Salamé, Nicolas Sarkozy affronte des Français. Le débat est mené par Karim Rissouli. Il dialogue avec Mohamed Bajrafil, imam d’Ivry-sur-Seine , – tournant le dos à David Pujadas et Léa Salamé – qui se dit blessé par plusieurs propos de l’ancien chef de l’État. Nicolas Sarkozy réplique et déclare que son interlocuteur fait « un amalgame ».

Face à un imam qui l’accuse de stigmatisation N.#Sarkozy ne cède rien et choisit l’affrontement. #LEP@LEPolitique

— Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) 15 septembre 2016

21 h 49. « Le regard de Léa ». Léa Salamé interroge Nicolas Sarkozy sur son discours d’investiture de 2007. Elle pointe les évolutions du candidat sur des questions comme la réforme de la constitution ou de l’assimilation. « Avez-vous des convictions successives durables ou est-ce des fidélités successives ? », questionne-t-elle. « Comme disait Mandela, je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. En 2007, j’ai gagné. En 2012, j’ai appris », se défend-il. Il explique également que les épreuves l’ont « enrichi ». Sur le mariage pour tous, le candidat explique que « la France a d’autres problèmes que de rouvrir une guerre sur le mariage pour tous […] On ne démariera pas, les homosexuels pourront continuer à se marier ».

Sarkozy devant les images de 2007 : « je vois qu’au 1er rang il y avait M. Fillon qui avait l’air heureux de mon discours » #coucouFillon

— Aurélie Herbemont (@aurelherbemont) 15 septembre 2016

21 h 32. Nicolas Sarkozy débat maintenant avec Damien Carême (EELV), le maire de Grande-Synthe. Il est question de migrants. L’ancien président de la République défend son bilan, notamment sur la fermeture de Sangatte. « Nous n’avons pas à vider la Jungle de Calais et à la disséminer dans toute la France », explique Sarkozy. La mesure proposée par Bernard Cazeneuve a suscité la critique de la droite, notamment Laurent Wauquier. Le maire de Grande-Synthe reproche à Sarkozy d’accuser « les migrants de tous les maux ». « Comme disait Michel Rocard, la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde », explique-t-il.

21 h 22. Le programme est très commenté sur les réseaux sociaux. Journalistes, politiques ou militants sont devant France 2, comme Jean-Luc Mélenchon, plutôt critique sur l’émission.

Pujadas avait promis : pas de corrida. C’est pire : le café du commerce. #LEmissionPolitique#LEP#France2

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 15 septembre 2016

21 h 15. David Pujadas revient sur les affaires, notamment celle de Bygmalion. « Je les assume moralement, pénalement, financièrement, politiquement (…) Je n’ai jamais trahi la confiance des Français. Je n’ai jamais été condamné. Je suis le justiciable le plus interrogé depuis quatre ans et demi », se défend-il liant cette affaire au procès Cahuzac qui se déroule actuellement. Le candidat de la primaire accuse David Pujadas d’être un « juge d’instruction ». « Il fallait calomnier, salir et démolir », tonne-t-il. La rubrique « Sur le vif » porte bien son nom. L’émission est plutôt animée.

21 h 05. Le programme commence sur les questions de sécurité. Nicolas Sarkozy répète son envie de créer un principe de précaution pour la sécurité. « Je demande que toute personne fichée S fasse l’objet d’un contrôle », explique-t-il. Il renouvelle sa proposition de placer en rétention les fichés S dangereux. « Pour protéger la liberté des Français, on réduire celle de ceux qui nous menacent », révèle-t-il. Pour lui, « tous ces gens dans la mouvance radicale » ne devraient pas avoir  « les mêmes droits qu’un citoyen français qui, lui, ne consulte pas des sites djihadistes ».

20 h 59. C’est parti pour deux heures d’émission. Le programme commence par une introduction de David Pujadas. Nicolas Sarkozy est debout, sur un fond blanc. Des mots clés s’affichent, un peu à la manière du Supplément sur Canal+. Au programme un débat avec un maire écolo sur les migrants, un face à face avec Léa Salamé ou l’intervention des Français.

C’est un grand oral. Et une grande première. Le programme phare de France 2, Des Paroles et des Actes, laisse place à L’Émission politique. Avec pour ambition d’être au coeur de la présidentielle et de créer les débats qui vont animer la campagne. Le premier invité est Nicolas Sarkozy. L’ex-chef de l’État inaugure le dispositif de France 2 et souhaite poursuivre sa dynamique, lui qui a rejoint Alain Juppé dans les sondages. Il sera interrogé par David Pujadas, Léa Salamé, Karim Rissouli et François Lenglet. Des séquences viendront animer l’émission. Cependant aucun débat avec un poids lourd du gouvernement ou un de ses concurrents à la primaire n’est prévu.

Arrivée de @NicolasSarkozy, une heure avant le début de notre émission #LEPpic.twitter.com/fCQ8LLO5X9

— L’Emission politique (@LEPolitique) 15 septembre 2016