Mois : avril 2016

Etats-Unis: amende de 1,2 milliards de dollars infligée à la banque Wells Fargo

New York – La banque californienne Wells Fargo a écopé vendredi d’une amende de 1,2 milliard de dollars aux Etats-Unis afin de solder des poursuites des autorités américaines liées à ses pratiques dans les crédits immobiliers.

L’établissement, qui fournit un prêt immobilier sur cinq aux Etats-Unis, a reconnu des pratiques « abusives » lors de l’octroi de prêts entre mai 2001 et décembre 2008, a indiqué le département de la Justice (DoJ) dans un communiqué.

« Wells Fargo a admis et reconnu sa responsabilité pour avoir attesté au département de l’Urbanisme et de l’habitat (HUD), durant la période de mai 2001 à décembre 2008, que certains prêts immobiliers hypothécaires étaient éligibles à la garantie apportée par l’Agence fédérale du Logement (FHA) alors que ce n’était pas le cas. Ce qui fait que le gouvernement fédéral a indemnisé la FHA lorsque certains de ces crédits n’ont pas été remboursés« , explique le ministère.

Cet accord met fin, selon le ministère, aux poursuites engagées par le gouvernement fédéral devant des tribunaux new-yorkais et californien ainsi qu’aux actions engagées contre Kurt Lofrano, un ancien dirigeant de Wells Fargo dans ce dossier.

Il a déjà aussi été approuvé par un juge comme le veut la procédure judiciaire américaine en matière de contentieux, précise le DoJ.

« Cet arrangement nous permet de mettre derrière nous cette procédure« , a réagi dans un communiqué la banque, ajoutant avoir constitué des réserves pour absorber cette amende.

Berluti, tailleur grand luxe

La clientèle historique était sceptique. Il y a 4 ans, à l’aube de ses 120 ans, Berluti partait à l’assaut du prêt-à-porter. Pourquoi diable le bottier virtuose, orfèvre du cuir et maître de la patine, s’aventurait-il ainsi ? L’ambition de la maison était pourtant simple : décliner son amour des matières, pousser à son paroxysme l’attention portée aux détails pour satisfaire l’homme raffiné en quête de fantaisie germanopratine. Souliers, maroquinerie, vêtements, horlogerie, accessoires de sport, babyfoot et même pot à crayons… Rien n’échappe aux patines grand luxe des ateliers de Berluti.

Berluti, défilé printemps-été 2016 © DRBerluti, défilé printemps-été 2016 © DR
Berluti, défilé printemps-été 2016 © DR

L’art et la matière

Pour créer la silhouette de l’homme Berluti, la maison fait appel au « tailleur le plus créatif d’Italie », Alessandro Sartori. Celui qui a fait ses armes chez Zegna est alors confronté à un exercice périlleux : séduire une clientèle plus jeune sans pour autant faire fuir les aficionados historiques de la marque. Entre classicisme décalé et technicité virtuose, le styliste – qui vient tout juste d’annoncer son départ – donne vie à un prêt-à-porter viril, gorgé de caractère.

Dans le prêt-à-porter de luxe, la compétition se joue sur la finesse des matières. De ce point de vue, rares sont les concurrents à pouvoir rivaliser avec Berluti. Alligator patiné, cuir de Kangourou, cachemire d’exception, lin de Normandie… Les défilés de la maison sont une démonstration impertinente de qualité et de savoir-faire. Et, qu’importe si les looks de la collection podium sont difficilement portables, ils n’ont pour ambition que d’installer l’identité visuelle du mâle moderne. Édités en nombre limité, les vêtements du défilé ont su conquérir les commentateurs exigeants de la presse et surprendre une clientèle branchée, en grande partie asiatique.

Berluti SS 16 © DRBerluti SS 16 © DR
B-Way 3900 €, chemise col mao 430 €, car coat 3900 €.  © DR

Cultiver l’héritage du bottier

Pour apprécier la malicieuse minutie des artisans, il faut passer les portes gansées de cuir d’une des boutiques. On découvre alors un pardessus à la légèreté aérienne dont la douceur rappelle celle d’un cuir d’agneau et qui se compose de feuilles de papier, traitées pour être déperlantes. Chez Berluti, le modeste papier se pare des atouts d’une peau de bête : faisant fi du culte de la préciosité, les ateliers magnifient toutes les matières.

La sobriété apparente des vêtements se marie à la grande délicatesse portée aux détails. Boutonnières cousues main (45 minutes pour monter chacune d’entre elles), pièces métalliques en laiton et argent vieilli brossé, pattes de serrage ajustables en cuir précieux, boutons en corne véritable… Le luxe ne se veut pas ostentatoire, mais s’exprime dans la précision du travail de perfectionnistes inspirés.

Au fil des collections, Alessandro Sartori file la métaphore stylistique des emblématiques du style Berluti, sans subir le poids l’héritage d’une maison à patrimoine. Bien sûr, le cuir rythme la collection, mais il s’exprime aussi avec modération au détour de détails discrets. Des lacets de chaussures en cuir de veau surpiqué se mêlent harmonieusement aux mailles torsadées d’un pull. L’œil connaisseur fait le parallèle entre la balafre qui pare la poche des vestes et les souliers Gaspard, dont le cuir est incisé comme une toile de l’artiste Lucio Fontana. Les amateurs de reflets jetteront quant à eux leur dévolu sur le B-way, sorte du « k-way de luxe » facturé 3 900 euros. Le best seller de la maison, qui peut prendre la forme d’un petit coussin une fois replié, a vu son cuir bleu nuit patiné au chalumeau.

Berluti, forestière, Arnys © DRBerluti, forestière, Arnys © DR
Maille col rond avec broderies en lacets 1700 €, blouse en lin 550 €, veste Forestière prix sur demande. © DR

Doha, la nouvelle rive gauche

Outre ces collections, Berluti perpétue l’héritage esthétique de la maison Arnys, une célèbre maison qui a habillé Jean Cocteau, Le Corbusier, ou encore Pierre Moscovici et François Fillon, à travers des collections capsules, de mailles, de vareuses et bien sûr de Forestières. La veste imaginée pour le célèbre architecte suisse est inspirée de l’habit traditionnel des garde-chasses de Sologne. Elle se décline à présent dans les coloris fétiches du vieux tailleur : anis, brique, moutarde, mais également dans les matières plus exotiques, chères au bottier italien. Comble du chic, la patine des vestes en croco peut s’assortir à celle des souliers… Il se dit que les Qataris en sont fans.

Loi travail : l’université Rennes 2 porte plainte après des dégradations

La présidence de l’université de Rennes 2, où des étudiants sont en grève contre la loi travail, a porté plainte suite à des dégradations constatées dans l’établissement d’enseignement dont la fermeture est prolongée, a-t-elle annoncé vendredi soir dans un communiqué. «Malgré la fermeture administrative», certains locaux du campus ont été «occupés par effraction [amphi B8 et salles F] et ont été dégradés. Ces agissements, qui portent atteinte aux missions de l’université, font l’objet d’un dépôt de plainte par la direction de l’université», indique le communiqué de la présidence de Rennes 2 (lettres, sciences humaines et sociales).

Selon les informations diffusées sur les réseaux sociaux par les étudiants en grève, un «concert de soutien aux inculpés», les étudiants mis en examen lors des récentes manifestations contre la loi travail, s’est tenu dans la nuit de jeudi à vendredi, en présence de «centaines de personnes», en dépit de la fermeture des locaux décidée par la direction.

Par ailleurs, alors que les vacances débutaient ce vendredi soir, la présidence a décidé de prolonger jusqu’au samedi 16 avril la fermeture administrative des campus de Villejean et La Harpe. Cette fermeture avait initialement été décidée jeudi pour 48 heures seulement, après le blocus voté la veille pour ce même jeudi, lors d’une assemblée générale d’étudiants dans le cadre de leur lutte contre la loi travail.

Enfin, indique le communiqué, «pendant la treizième semaine, les enseignant(e)s pourront organiser des épreuves de rattrapage sur la période du 20 au 23 avril pour les contrôles continus prévus initialement les 24, 31 mars, 7,8 et 9 avril […] Nous mettons tout en œuvre pour que l’université retrouve son fonctionnement dès le 18 avril [reprise des cours après les vacances, ndlr] dans l’intérêt de l’ensemble de la communauté».

Jusqu’aux dégradations constatées vendredi, la mobilisation menée par les étudiants opposés à la loi travail n’avait pas causé de dégâts dans l’enceinte de l’université. Comme dans de nombreuses villes de France, une nouvelle manifestation contre la loi travail est prévue samedi matin à Rennes.

AFP

GB: séduire la clientèle musulmane, objectif des start-up comme des grands groupes

Londres – Loin des polémiques qui agitent la France, de jeunes entrepreneurs comme de grandes entreprises britanniques s’adressent directement aux musulmans avec des produits ciblés qui vont des vêtements aux cartes de voeux en passant par les cours de gym en ligne.

Des marques célèbres comme le japonais Uniqlo ou le britannique Marks and Spencer proposent aujourd’hui des habits conformes à une certaine mode islamique « pudique« , ce qui a dernièrement déclenché une vive polémique en France.

Des responsables politiques et personnalités de la mode ont fustigé cette tendance, y voyant la promotion d’un mode de vie contraire à la liberté et au féminisme.

Au Royaume-Uni, où des femmes voilées travaillent dans les services publics ou apparaissent sur les émissions à succès de la BBC, le sujet fait moins débat. Et l’économie musulmane se décline dans de nombreux domaines.

« Le concept de halal ne s’applique pas seulement à la nourriture mais aussi à l’éthique des affaires ou encore aux vêtements« , souligne Rauf Mirza, responsable marketing de The Muslim Lifestyle Expo (MLE), qui organise des expositions consacrées aux modes de vie musulmans en Angleterre.

Cette semaine, MLE a pour la première fois réuni 150 entrepreneurs, experts et cadres de grandes entreprises dans le centre de Londres pour échanger des conseils sur la meilleure manière de profiter de ce marché en pleine expansion.

– Combler un manque sur le marché –

Faaezah Qureshi, une jeune femme vivant dans le Yorkshire, un comté du nord de l’Angleterre, raconte avoir fondé une société de fabrication de cartes de voeux par frustration vis-à-vis de l’offre existante.

« Sur les cartes de voeux pour les mariages, il y avait toujours des coupes de champagne ou des églises« , explique-t-elle à l’AFP.

Du coup, elle a lancé sa propre collection de cartes sous la marque Elaara pour célébrer tous les grands événements de la vie – naissance, mariage, ou obtention d’un permis de conduire… – avec une touche musulmane.

Zahra Pedersen a pour sa part lancé des cours de fitness sur internet sous la marque « The Healthy Hijab« . « Il y avait un manque sur le marché« , estime la jeune femme, qui n’est elle-même pas voilée mais dont les clientes le sont pour la plupart.

« C’est souvent des femmes qui portent le hijab et qui ne vont pas à la salle de sport, qui ne se sentent pas à l’aise pour s’entraîner à côté des hommes« , explique-t-elle.

Le marché juteux de l’économie musulmane suscite convoitise et intérêt bien au-delà de la communauté elle-même.

David Horne, un Canadien non-musulman, a ainsi cofondé la société Alchemiya, un « Netflix pour musulmans » présent dans 39 pays, dont la France. Au programme, pas de prêche ou de débats théologiques mais des films et documentaires sur le skateboard à Kaboul ou un concours de muezzins turcs.

– « Pragmatisme » –

Au-delà de ces jeunes pousses qui tentent de se faire une place au soleil, nombre de grands groupes occidentaux n’hésitent plus à s’adresser directement aux clients musulmans.

« Si vous êtes une marque mondiale, comment pouvez-vous vous permettre d’ignorer 1,6 milliard de personnes’« , interroge Rauf Mirza.

Au Royaume-Uni, qui compte une importante communauté musulmane principalement originaire du sous-continent indien, la chaîne de supermarchés Tesco a ainsi lancé des promotions et publicités pour le Ramadan.

Et les entrepreneurs français en quête de croissance sur ces nouveaux marchés viennent à Londres trouver des idées et échanger.

« En traversant la Manche, on a un pragmatisme sur ces sujets-là, qui sont vus au prisme économique uniquement, on n’y voit que l’opportunité de marché. Alors qu’en France, on a cette faculté de politiser tout de suite les débats« , regrette Ali Djedid, le patron de Zeynara, une plateforme de e-commerce dédiée à la mode dite « modeste » ou pudique, basée à Paris.

« Il ne fait aucun doute qu’il y a un marché, qu’il est en croissance et qu’il a besoin aussi de s’adapter aux modes de consommation modernes« , souligne cet ancien analyste financier dans une grande entreprise informatique, de passage à Londres cette semaine.

Évasion : Eleuthera, la liberté faite île

Prendre le pouls insulaire

Rien de tel qu’une balade dans les villages de Tarpum Bay et Current pour saisir l’identité de l’île. Entre l’église, le ponton de pêche, l’école « pieds dans l’eau » et les quelques maisons colorées, l’atmosphère se fait indolente et hors du temps. Et la douce quiétude affichée tantôt par les enfants, tantôt par un grand-père bien calé sur son banc, finira de nous convertir au rythme caribéen.

© SONNET Sylvain / hemis.fr

Poser sa valise sur le sable

Avec 57 chambres, cottages et villas d’un blanc immaculé plantés entre nature et plages de sable fin, The Cove ressuscite un hôtel vieillissant façon éden contemporain, bar, restaurants, spa et piscine à l’appui.

Gregory Town. À partir de 276 € la nuit, www.thecoveeleuthera.com

Piquer une tête au paradis

Comme pour tout à Eleuthera, les plages se méritent. Surtout les plus belles. Pour rejoindre la très sauvage Lighthouse Beach (ci-dessus), dans l’extrême sud de l’île, il faut parcourir sur près de 10 kilomètres une piste sinueuse et cahotante, parfois même enchevêtrée dans les ronces et les branchages… Au terme d’une petite demi-heure de route, nous voilà sur une longue grève de sable rose bordée par les cocotiers et les eaux translucides de l’océan. Seuls au monde.

© SONNET Sylvain / hemis.fr

S’offrir un snack avec Lenny

Au Laughing Lizard Cafe, l’humeur se veut joyeuse et tout en simplicité. En témoignent smoothies, wraps, burgers et autres salades inscrits à l’ardoise de cette échoppe conviviale, perchée sur les hauteurs du village Gregory Town. Qui, pour ne rien gâcher, est aussi la cantine de Lenny Kravitz

dès qu’il rejoint le giron familial.

À la sortie du village, en direction de Glass Window Bridge. 9 € le smoothie, de 11 à 18 € le plat. Infos sur www.facebook.com/thelaughinglizard

© Sylvain SONNET

Faire le plein d’ananas

Toujours à Gregory Town, la Thompson Bakery mérite le détour. Et pour sa déco, bien dans son jus ; et pour ses desserts, hauts en couleur. Une fois dénichée, on y achète les fameuses tartes à l’ananas de Monica et ses trois sœurs, Frances, Betty et Theola. Douceurs qui doivent leur renommée internationale à la culture – autrefois prospère – de la plante tropicale. Hommage lui est d’ailleurs rendu, chaque année en juin, lors du Pineapple -Festival, où se succèdent Pineathlon et Miss Ananas…

Se tenir sur la frontière

Discrète, certes, Eleuthera sait aussi en mettre plein la vue… Situé dans le nord, Glass Window Bridge est un isthme étroit séparant l’île en deux, formant une frontière naturelle entre deux mers. Avec d’un côté la fougue et le bleu profond de l’Atlantique, et de l’autre le calme et le bleu turquoise des Caraïbes. Spectaculaire.

© SONNET Sylvain / hemis.fr

Y aller

Office du tourisme des Bahamas. 01.45.26.62.62, www.bahamas.fr.

Paris-Eleuthera. Paris-Nassau,

via Londres, avec British Airways,

à partir de 997 € l’A/R. 0.825.825.400,

www.britishairways.com.

Puis Nassau-Eleuthera, avec -Bahamasair ou Southern Air.

Dormir

Squires Estate. Huit villas XIXe -superbement restaurées, situées sur les -hauteurs de la capitale, Governor’s Harbour. Sans conteste le meilleur -rapport qualité-prix pour un séjour sur l’île. À partir de 1 093 € la semaine dans une villa 1 chambre avec piscine privée, www.squiresestatebahamas.com.

Se restaurer

Tippy’s. Dans son bistrot façon cabane de pêcheur sur la plage, le Français David Peltier fait la part belle

aux produits de la mer : ceviche, bouillabaisse caribéenne, homard grillé à l’ail… De 17 à 34 € env. le plat.

www.pineapplefields.com.

Edward Snowden ironise sur la défense des lanceurs d’alerte de François Hollande

«Les forces spéciales américaines utilisent des lunettes sur leurs armes, censées améliorer la précision du tireur mais qui présentent un défaut, reconnu par le fabriquant, qui met potentiellement en danger la vie des soldats, selon des militaires.» C’est l’attaque d’un article du Washington Post qui raconte l’histoire de ce viseur holographique, certes très performant, mais qui présente l’inconvénient non négligeable de se dérégler dans des conditions climatiques extrêmes (grand froid ou forte chaleur) et que les troupes d’élite (Marines, Seals, Bérets verts…) continuent d’utiliser. Ce défaut peut «dévier» la balle de 15 à 30 cm. Une distance qui peut être fatale en situation de combat.

Dans le dossier du contentieux entre les autorités et le fabricant, un employé de ce dernier aurait prononcé cette phrase : «c’est certainement l’un des défauts les plus graves, même si la majorité des utilisateurs ne s’en rendront pas compte jusqu’à ce que leur vie soit en jeu.» L’AmericanSniper du fil de Clint Easwood n’avait lui manifestement pas de problème de matos.

Courses: LCI va diffuser le Quinté+

Paris – LCI, la chaîne d’info du groupe TF1, va diffuser le Quinté+ et une série d’épreuves de trot et de galop, a annoncé le groupe à la veille du passage de la chaîne sur la TNT gratuite.

En partenariat avec France Galop et LeTROT, LCI retransmettra en direct dès mardi une émission quotidienne de 8 minutes comprenant le Quinté +, précise TF1 dans un communiqué.

LCI diffusera également le Grand Steeple-Chase de Paris (22 mai), le Grand Prix du Président de la République (26 juin), et 14 émissions de 45 minutes présentant les EpiqE Séries, nouveau circuit rassemblant de grandes courses de trot et de galop, du Prix du Jockey Club au Grand Prix de France.

De son côté, TF1 retransmettra en direct le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe (2 octobre)et le Prix d’Amérique Opodo (29 janvier 2017).

« Cet accord de partenariat s’inscrit dans la volonté de proposer sur LCI, enfin accessible à tous, des rendez-vous quotidiens et populaires« , a commenté Gilles Pélisson, PDG du groupe TF1, dans ce communiqué.

Selon Edouard de Rothschild, président de France Galop, le partenariat signé avec TF1 s’inscrit dans l’objectif de « relancer l’attractivité des courses en réconciliant ce sport avec la société civile« .

LCI et TF1 diffuseront ces courses en complément d’Equidia Live, qui reste le diffuseur de l’intégralité des courses de chevaux en France.

Mardi 5 avril, LCI, fondée en 1994, devient la troisième chaîne d’information gratuite avec BFMTV et iTélé, sur décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).

Le patron de BFMTV, Alain Weill, farouche adversaire de l’arrivée de LCI en gratuit, attend pour l’automne le résultat de son recours devant le Conseil d’État contre la décision du CSA.

21 robes de mariée qui ont marqué l’histoire du cinéma

Audrey Hepburn en Givenchy dans Drôle de frimousse, Sarah Jessica Parker en Vivienne Westwood dans Sex and the city, Vanessa Paradis en Lolita Lempicka dans L’Arnacoeur… Toutes ces mariées ont marqué l’histoire du cinéma. Pour rêver ou pour s’inspirer, voici 21 robes qui ont laissé leur empreinte, au-delà des époques, des univers et du flux changeant des tendances.

Au cinéma, la robe de mariée peut exercer son influence de différentes façons. Elle peut tout d’abord démocratiser une tendance, en permettant à un large public d’admirer et de reproduire les lignes sculpturales d’une création nuptiale. Les créatrices Vera Wang ou Lolita Lempicka qui virent récemment leurs robes blanches portées à l’écran ont ainsi constaté une hausse significative de leurs ventes. Mais, au-delà de l’impact sur les ventes du créateur mis à l’honneur, ce sont les nombreuses robes créées dans l’esprit d’un modèle repéré à l’écran qui témoignent de l’importance de cette influence.

Costumer l’histoire

Lorsque l’exercice consiste à costumer l’histoire pour raviver les codes esthétiques d’une époque, l’impact se mesure davantage sur les podiums des grands couturiers. Ces derniers admettent volontiers puiser leur inspiration dans le travail historico-stylistique des costumiers. Les collections de Ralph Lauren après la sortie d’Out of Africa de et de Jane Eyre en sont une parfaite illustration.

De façon plus anecdotique, il arrive que la réalité rejoigne la fiction. Après avoir fait sensation à l’écran, Elizabeth Taylor et Grace Kelly demandèrent à Helen Rose, la costumière en chef des studios de la MGM, de concevoir leurs robes de mariée. Fiers de s’associer à l’événement, les studios offrirent en guise de cadeau de mariage à leurs vedettes les exceptionnelles créations de satin blanc.

«Panama papers», ce que l’on sait

Un consortium d’investigation international (auquel participent en France Le Monde et Cash investigation) a révélé ce dimanche soir un scandale fiscal d’ampleur mondiale, désormais connu sous le nom «Panama papers». Plusieurs célébrités ont notamment été citées. Un parti politique français serait également concerné. Le point sur cette affaire de montages financiers «offshore».

Que reproche-t-on à Michel Platini, Vladimir Poutine ou Jérôme Cahuzac ?

Une enquête menée par 107 médias internationaux a révélé dimanche que des milliers d’anonymes et de nombreuses personnalités ont détenu, entre 1977 et 2015, des sociétés hébergées au Panama. Ce pays est particulièrement propice aux montages financiers permettant notamment l’évasion fiscale. Une liste de 140 noms a été dévoilée, parmi lesquels on retrouve par exemple Michel Platini, Vladimir Poutine ou Jérôme Cahuzac. Cependant, il n’est pas encore possible, à ce stade, de différencier les personnes ayant employé des techniques d’optimisation fiscale, légales, et celles ayant eu recours à l’évasion fiscale, illicite.

D’où viennent ces informations ?

L’affaire a été divulguée par le Consortium international des journalistes d’investigation, qui fédère 107 rédactions réparties dans 76 pays. En France, le Monde et Cash investigation ont notamment participé à l’enquête. Celle-ci a été rendue possible par la divulgation de 11,5 millions de fichiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, une société spécialisée dans la domiciliation de sociétés «offshore». Si le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung aurait été le premier à partager ces informations, l’origine de la fuite reste inconnue. Dans un mail daté du 1er avril, la firme panaméenne a simplement informé ses clients qu’elle avait été «victime d’une brèche dans ses serveurs mails», selon BFM TV. Le Monde affirme qu’il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias.

Qui est impliqué ?

128 dirigeants politiques ou hauts fonctionnaires apparaîtraient dans les documents. Parmi eux, douze chefs d’Etat ou de gouvernement, dont la moitié actuellement au pouvoir. Le président argentin, Mauricio Macri, le Premier ministre islandais, Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, le roi d’Arabie Saoudite, Salmane Al Saoud, le président ukrainien, Petro Porochenko, et le président des Emirats Arabes Unis, Khalifa bin Zayed, sont notamment cités.

La France, ce sera dans la semaine. Et il n’y aura pas que Cahuzac. Donc on patiente et on se détend 🙂

— Samuel Laurent (@samuellaurent) 3 avril 2016

Des personnalités du monde du sport ont également été utilisées en exemple. La star argentine Lionel Messi aurait ainsi ouvert un compte offshore. L’ex-président de l’UEFA Michel Platini, actuellement suspendu de cette instance sportive pour une affaire de corruption présumée, apparaîtrait dans les fichiers de la société panaméenne pour avoir procuration sur une société nommée Balney Enterprises Corp. Plus largement, mille ressortissants français, ainsi qu’un parti politique national, seraient passés par le cabinet Mossack Fonseca.

Dans sa présentation de son émission spéciale de mardi, Cash investigation évoque aussi les noms de Patrick Drahi (propriétaire de Libération), de Patrick Balkany ou du père de David Cameron, sans donner pour l’instant plus de détails.

« Paradis fiscaux : le casse du siècle » un #cashinvestigation exceptionnel mardi 20.55 #panamapapers

cc @EliseLucethttps://t.co/w54NF60RYw

— France 2 (@France2tv) 4 avril 2016

Pourquoi un compte ouvert au Panama est-il suspect ?

Le Panama est considéré comme une place forte de l’évasion fiscale et du blanchiment d’argent. Ce petit Etat d’Amérique centrale (75 000 km2) recense plus de 100 000 sociétés opaques et exonérées d’impôts. Malgré des pressions diplomatiques en provenance du G20 ou de l’OCDE, le pays fait parti des quatre derniers récalcitrants à se soumettre à l’échange systématique de données fiscales, comme le font désormais la Suisse, Singapour ou les îles Vierges britanniques.

En France, que risquent les personnes incriminées ?

La loi française punit la fraude fiscale réalisée au moyen de comptes ouverts ou de contrats souscrits auprès d’organismes établis à l’étranger. En cas de tromperie avérée, les peines vont jusqu’à sept ans d’emprisonnement et deux millions d’euros d’amende. Pour cela, les autorités doivent déterminer que le droit fiscal n’a pas été respecté et que l’impôt a été éludé. Une distinction est également faite entre les fautes intentionnelles ou non-intentionnelles. Pour l’instant, ces éléments n’ont été révélés pour aucune des personnes citées.

Robin Korda

Pétrole: les exportations iraniennes ont dépassé les 2 millions de barils/jour (ministre)

Téhéran – Les exportations pétrolières de l’Iran dépassent désormais les 2 millions de barils par jour (mbj) grâce à la levée des sanctions internationales en janvier, a déclaré dimanche le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, selon l’agence spécialisée Shana.

« Les exportations de pétrole et de condensats (hydrocarbures liquides, ndlr) dépassent désormais les deux millions de barils par jour« , contre 1,75 mbj il y a un mois, a déclaré M. Zanganeh.