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Gérard Collomb : « Emmanuel Macron entre en campagne »

Le maire de LyonGérard Collomb est un proche d’Emmanuel Macron. En exclusivité pour Le Point.fr, il dévoile les secrets de la campagne (présidentielle ?) du ministre de l’Économie.

Le Point.fr : Faut-il s’attendre à un départ d’Emmanuel Macron dès le 12 juillet, jour de son meeting à Paris, comme le raconte son entourage dans Le Canard enchaîné ?

Gérard Collomb : Emmanuel Macron ne veut évidemment pas quitter le gouvernement le 12 juillet. Il ne va pas dire : « Je pars tout de suite. » Sa stratégie est la suivante : il pense qu’on ne peut pas attendre le 15 ou le 20 décembre 2016 pour s’apercevoir qu’il n’y a pas d’offre politique parallèle. Emmanuel Macron veut donc construire une offre qui s’articule autour de cette question : comment construire une offre progressiste dans une société qui change à une vitesse accélérée et dans le cadre de la mondialisation ?

La Belle Alliance Populaire représente des forces politiques assez faibles

Comment compte-t-il s’y prendre ?

Le meeting du 12 juillet (à la Mutualité, à Paris, NDLR) est le premier d’une grande série. Il y a déjà 5 500 inscrits. Une quarantaine de parlementaires vont venir, des gens de la société civile, du monde culturel, des entrepreneurs, etc. Dans la foulée, il va se lancer dans une tournée en province durant toutes les vacances d’été. Il va aller chez les uns et les autres, rencontrer des entrepreneurs, des gens de son mouvement En marche !, faire des meetings dans les villes et un grand rassemblement fin août. La date de ce rassemblement n’est pas encore calée, mais ce sera du côté de Bordeaux. Ensuite, les 23 et 24 septembre, nous organiserons à Lyon un colloque des réformistes européens et mondiaux, avec l’Institut Montaigne, les think tanks Les Gracques et Terra Nova. Il y aura aussi des think tanks italiens, allemands, anglais et des membres de l’équipe d’Hillary Clinton. Je travaille à l’organisation de l’événement avec Bernard Spitz, des Gracques.

Emmanuel Macron fait tout ça pour quoi ?

Il entre en campagne. Parce qu’il pense que les forces progressistes ont besoin de lui. Macron est utile à tout le monde.

Pourquoi ne passe-t-il pas par la primaire de la gauche que le PS doit organiser en janvier ?

La Belle Alliance Populaire (de Jean-Christophe Cambadélis, NDLR) qui organise la primaire représente des forces politiques assez faibles. Regardez leur meeting : il y avait 200 personnes à Paris, 250 personnes à Lille. On ne peut pas s’affaiblir en passant par une primaire de gens faibles. Macron ne veut pas s’adresser à un clan, mais s’adresser aux Français.

Si François Hollande règle son problème par rapport aux Français, ça changera la donne

Vous dites souvent que Macron va s’imposer par la force des choses. Dans Le Canard enchaîné, vous dites : « Si Hollande ne décolle pas après la primaire, Emmanuel aura un boulevard devant lui. » C’est le fond de votre pensée ?

Oui, c’est un peu ça. Il n’a pas besoin de passer en force, les choses se font naturellement. Si François Hollande règle son problème par rapport aux Français, ça changera la donne, il n’y a qu’à lui que ça appartient. Mais il faut une offre parallèle s’il ne parvient pas à le faire.

Comment est-ce possible de cumuler cette « campagne » et son activité de ministre de l’Économie ?

Déjà, il fera beaucoup de réunions en tant que ministre de l’Économie. Son job est aussi d’être visible. Sa présence au gouvernement ne dépend pas que de lui. Si Hollande et Valls pensent que c’est incompatible, c’est à eux de prendre la décision.

Medivation prêt à discuter avec Sanofi malgré le rejet d’une offre à 10 milliards de dollars

New York – La biotech américaine Medivation, spécialiste de traitements anticancéreux, a annoncé mardi avoir accepté de discuter avec le français Sanofi malgré le rejet d’une nouvelle offre de rachat de 10 milliards de dollars.

Aux termes de cette proposition, le fabricant du Doliprane mettait sur la table 58 dollars par titre en cash et 3 dollars supplémentaires basés sur des droits liés aux futures ventes du Talazoparib, un traitement contre le cancer du sein en phase de développement.

Cette nouvelle offre faisait suite à une première proposition de 9,3 milliards de dollars présentée en avril, également rejetée par Medivation qui l’estimait insuffisante par rapport aux promesses de son portefeuille de médicaments.

La biotech californienne change néanmoins de stratégie puisqu’elle a signé un accord de confidentialité avec le numéro un français de la pharmacie et avec d’autres parties dont elle ne révèle pas l’identité.

En mai, une source anonyme proche du dossier avait indiqué à l’AFP que Medivation avait accepté de laisser Pfizer et Amgen examiner ses comptes. Celgene, autre biotech américaine, aurait également accès à ces informations, selon une autre source. Ces groupes pharmaceutiques américains n’ont pas formulé de contre-offres d’achat pour l’instant, selon les deux sources qui ont requis l’anonymat.

Outre des informations « non publiques« , Medivation s’engage également à rencontrer les dirigeants de ces entreprises dont ceux de Sanofi.

– Fin du bras de fer –

En échange, le groupe français renonce à sa tentative de renverser le conseil d’administration de sa cible, lancée fin mai face au refus de Medivation de négocier.

« Ces accords de confidentialité incluent une période de six mois au cours de laquelle toute manoeuvre hostile est suspendue« , précise Medivation.

Après avoir vu son offre initiale rejetée, Sanofi avait répété être prêt à la relever à condition d’examiner les comptes de sa cible pour mieux en évaluer la valeur. Mais le groupe américain était resté sourd à cette requête, déclenchant un bras de fer médiatique entre les deux parties.

En tentant de s’emparer de Medivation, Sanofi cherche à se renforcer dans le domaine stratégique de l’oncologie, un marché à fort potentiel dont il a fait un de ses axes de développement prioritaires.

Il devrait toutefois composer avec Pfizer et Amgen qui ont d’importantes liquidités et sont également en quête de créneaux de croissance. Pfizer ne peut par exemple pas se permettre une nouvelle déconvenue après avoir échoué récemment à mettre la main sur Allergan, malgré une proposition à 160 milliards de dollars.

L’unique médicament de Medivation commercialisé pour le moment, Xtandi, a généré l’an dernier un chiffre d’affaires de 2,2 milliards de dollars, soit davantage que l’ensemble des activités en oncologie de Sanofi sur la même période.

Les ventes de Xtandi devraient continuer à fortement croître cette année, et la biotech a deux autres anti-cancéreux prometteurs en cours de développement.

Ces accords de confidentialité « vont permettre aux parties de mieux cerner la valeur importante de Xtandi et le gros potentiel présenté par notre portefeuille« , souligne Kim Blickenstaff, président du conseil d’administration de Medivation, cité dans le communiqué.

A Wall Street, le titre de la biotech gagnait 1,20% à 62,50 dollars vers 21H35 GMT dans les échanges électroniques de post-séance.

Chypre, le nouveau paradis des vacanciers ?

Chez TUI, il y en a pour tous les goûts. Avec son large panel de clubs et d’hôtels, le tour-opérateur – qui regroupe les marques Nouvelles Frontières, Marmara, Aventuria et Passion des îles – diversifie les concepts et s’adapte aux envies des vacanciers, qu’ils soient en couple ou célibataires, avec ou sans enfants, sportifs ou en quête de quiétude absolue. « Nous voulons couvrir le spectre complet de toutes les envies de voyages », confie Pascal de Izaguirre, le président de TUI France. Face à la chute de certaines destinations comme le Maghreb et la Turquie, le voyagiste propose aux touristes français de nouvelles gammes d’hébergement au coeur de destinations européennes, déjà connues ou en pleine expansion, comme Chypre. Ces différents concepts de séjour s’appellent Robinson, Sensimar ou Sensatori, et nous en avons testé pour vous.

Sensimar Paphos

L’esprit : « adults only ». Des vacances de rêve en bord de mer… sans enfants ! 

Les chambres : sobres et douillettes avec vue sur la mer pour la majorité.

Les parties communes : deux restaurants en libre-service ou à la carte, avec un large choix de spécialités locales, une grande piscine extérieure pour ceux qui souhaitent bronzer et une salle de sport avec piscine intérieure pour les hyperactifs, même en vacances.

Les animations : sportives en journée, festives en soirée. Les amateurs de sensations fortes s’essaieront au ski nautique et parachute ascensionnel tandis que les couche-tard apprécieront les spectacles et soirées dansantes organisés après le dîner.

Les spots à ne pas manquer : excursions dans la ville historique de Paphos inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, avec la découverte de mosaïques datant de l’Antiquité dans un état remarquable.

Pour qui : exclusivement réservé aux adultes, le Sensimar se veut l’endroit idéal pour les amoureux en quête de calme et d’intimité.

Le must : le petit déjeuner avec en arrière-plan la vue sur l’eau écarlate de la mer Méditerranée.

La facture : à partir de 759 €/pers. les 7 nuits avec petits déjeuners, vols inclus.

L’un des points forts du Sensimar est la possibilité de petit-déjeuner au bord de mer.  © DR

Piscine, bord de mer et restaurants se côtoient au Sensimar de Paphos.  © DR

SplashWorld

L’esprit : cour de récré. Paradis des enfants et sorte de « Neverland » pour adultes, SplashWorld est un parc aquatique familial où l’on abandonne son sérieux.

Les chambres : simples et spacieuses, mais on n’y passe que peu de temps. Sur demande, possibilité de voir la mer de sa chambre.

Animations et parties communes : toboggans multi-pistes, piscines à vagues, bouées géantes, bateaux pirates, attractions extrêmes pour les amateurs de sensations fortes, salle de cinéma et de jeux pour les enfants, restaurant avec une partie en terrasse, salon de beauté avec coiffeur… SplashWorld a pour seul mot d’ordre « fun ».

Le coin des bambins et des jeunes : mini-club international pour les 4 à 12 ans, club ado pour les 13 à 16 ans.

Pour qui : pour les familles nombreuses.

Le must : les innombrables attractions plus créatives les unes que les autres, de l’aquaparc avec la possibilité de faire du jet-ski et de la plongée sous-marine !

La facture : à partir de 649 €/pers. les 7 nuits, tout inclus.

Attractions du Splashworld.  © DR

Sensatori

L’esprit : thérapeutique. Le Sensatori est, d’une certaine manière, le royaume de la détente et du bien-être pour toute la famille.

Les chambres : relaxantes et haut de gamme.

Les parties communes : chacun son moment de paix. Tandis que ces dames profiteront du spa avec sauna, hammam, massages, bains bouillonnants, soins pour le corps et le visage, ces messieurs auront la liberté d’une partie de golf (18 trous). Du côté de la restauration, on a le choix entre un buffet riche et varié ou un restaurant à la carte de spécialités asiatiques, méditerranéennes et grecques.

Le coin des bambins et des jeunes : au coeur de ce village pittoresque, les espaces sont vastes et savamment agencés pour une tranquillité optimale. Les enfants possèdent ainsi leurs propres aires de jeu et de détente bien encadrées (piscine, terrain de tennis et football, club…) et suffisamment à l’écart pour ne pas déranger les plus grands.

Les animations : détente et amusement au programme, entre cours de danse, yoga, salle de fitness, tournois sportifs dans la journée, spectacles et soirées dansantes après le dîner.

Les spots à ne pas manquer : situé entre les villes de Paphos et Limassol, Sensatori propose différentes excursions, dont la visite de sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, tels que les mosaïques de Nea Paphos. Sont également proposés un dîner sur un bateau avec spectacle ou encore la découverte de producteurs de vin et autres produits locaux.

Pour qui : pour ceux qui ont besoin de déconnecter. Nomophobes (i.e. vacanciers incapables de se passer de leur téléphone) s’abstenir.

L’expérience : des couleurs aux odeurs qui parcourent l’intégralité du club, Sensatori offre un véritable éveil des sens.

La belle surprise : certaines chambres bénéficient d’une piscine privée.

La facture : à partir de 1 069 €/pers. les 7 nuits en demi-pension, vols inclus.

Le concept Sensatori est idéal pour ceux qui ont besoin de déconnecter.  © DR

Sensatori Resort Aphrodite Hills © DRSensatori Resort Aphrodite Hills © DR
Le village Sensatori se démarque par son architecture typique et son calme.  © DR

Michel Rocard est décédé cet après-midi

Il y a 15 jours, il donnait une interview-fleuve au Point. On redécouvrait son sens de l’analyse, sa grande franchise et sa connaissance de l’économie et des évolutions de notre société. Ce samedi 2 juillet, Michel Rocard, Premier ministre de François Mitterrand de mai 1988 à mai 1991, est mort à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris où il avait été admis il y a quelques jours. Militant socialiste depuis 1949, il a fondé le PSU et fut son porte-drapeau à la présidentielle de 1969. Cinq ans plus tard, il rejoignait le PS, où ses désaccords avec Mitterrand furent légion et légendaires. Ministre du Plan, puis de l’Agriculture de 1981 à 1985, il soutint la candidature de son rival en 1988 et fut nommé à Matignon. On lui doit le RMI, la CSG et la rédaction d’un livre blanc sur les retraites qui fait autorité encore aujourd’hui. Éphémère premier secrétaire du Parti socialiste en 1993 et 1994, il milita jusqu’au bout pour que le PS ouvre les yeux sur les réalités sociales-démocrates, fasse son aggiornamento et se réconcilie avec le libéralisme.

Son fils Francis a confirmé le décès de Michel Rocard à l’Agence France Presse. Le président François Hollande a aussitôt salué une « grande figure de la République et de la gauche », qui incarnait « un socialisme conciliant utopie et modernité ».

Européen convaincu

Longtemps héros de la deuxième gauche, il fut et était resté un européen convaincu souvent impliqué dans des questions de prospective, d’écologie ou de réforme des institutions.

Le 18 mars 2009, Nicolas Sarkozy le nomme ambassadeur de France chargé de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique. Avec Alain Juppé, il copréside la commission chargée de réfléchir à la mise en œuvre d’un grand emprunt national, installée le 26 août 2009 par Nicolas Sarkozy. Avec l’ancien Premier ministre chiraquien, il prend position le 14 octobre 2009 pour un désarmement nucléaire mondial.

Amazon lance de nouveaux services pour les start-up françaises

Paris – Le géant du commerce en ligne Amazon a lancé jeudi en France une palette de services à destination des start-up afin de leur donner une meilleure visibilité, avec un espace dédié sur ses espaces de vente ainsi qu’une assistance logistique.

Ce nouveau programme, Launchpad, s’adresse aux start-up françaises en leur offrant notamment des outils de présentation personnalisables et la possibilité de s’appuyer sur la logistique d’Amazon pour la livraison de leurs produits.

« C’est un programme qui existe depuis près d’un an aux Etats-Unis, que nous avons lancé en fin d’année dernière au Royaume-Uni puis en avril en Allemagne et que nous étendons désormais à la France« , a expliqué Patrick Labarre, le directeur France d’Amazon Seller Services.

« Nous souhaitons les aider à développer leur marque, leur donner accès aux clients avec une bonne visibilité et leur permettre de bénéficier de notre savoir-faire logistique« , a détaillé M. Labarre, interrogé par l’AFP.

Afin de sélectionner les jeunes entreprises qui peuvent bénéficier de ses services, le géant américain s’est associé à un ensemble de services de financement et d’accompagnement des start-up, qui peuvent proposer Launchpad aux entreprises dont ils aident au démarrage, a par ailleurs expliqué Amazon.

Les start-up sélectionnées doivent ensuite s’inscrire sur le site de vente en ligne et payeront une commission supplémentaire afin de financer le programme, a également précisé M. Labarre.

Pour l’heure, une quarantaine d’entreprises sont présentes sur Launchpad à son lancement mais d’autres devraient le rejoindre rapidement, assure Patrick Labarre, qui précise qu’Amazon ne s’est pas donné d’objectif chiffré.

Mercedes AMG GT-R : géant vert

Il y a une question de suprématie en jeu et, entre Ferrari, Porsche, Jaguar ou Corvette entre autres, la lutte est serrée pour remporter la palme de la meilleure routière sportive à nettement moins de 200 000 euros. Mercedes ne pouvait se tenir à l’écart de ce débat et, avant de nous permettre de prendre la place de Lewis Hamilton pour l’essayer, nous allèche avec une vidéo singulière du champion britannique aux commandes de la dernière-née à l’étoile, la GT-R. Un nom qui a été, sans tiret, mis à l’honneur par Nissan. Le Japonais dispose toujours d’un rapport prix-performances hallucinant (voir notre essai).

La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMGLa Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG
La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG – Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG


Mais c’est à un autre niveau que Mercedes AMG entend situer la bataille. Et pas forcément sur le terrain proposé à Lewis Hamilton. On le voit batailler sur un Nurburgring méconnaissable, cerné par les animaux sauvages et la jungle et se jouant des chausse-trappes dressées sur la piste. Sa monture, face au toboggan allemand filmé comme un jeu vidéo, est une Mercedes enluminée de « Green Hell Magno » à l’aspect de métal en fusion.

Sept rapports serrés

La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMGLa Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG
La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG – Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG

La mécanique le sera aussi car, pour cette version très affûtée de la GT S (lire notre essai), le V8 4.0 biturbo passe à 585 ch et 700 Nm au lieu de 510 ch et 650 Nm précédemment. Pour rendre cette puissance efficace, AMG a mis au régime la GT S pour gagner une centaine de kilos (1 554 kg) au prix d’éléments de carrosserie en carbone et de mécanique en aluminium. La boîte à double embrayage a vu ses sept rapports resserrés, la performance énergétique n’étant plus un compromis à rechercher sur une série de 500 exemplaires à produire.

La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMGLa Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG
La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG – Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG

La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMGLa Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG
La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG – Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG

La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMGLa Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG
La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG – Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG

Le gain en performances pures n’est guère significatif (3,6 au lieu de 3,8 s pour le 0 à 100 et 8 km/h de gagnés pour atteindre 318 km/h) mais c’est probablement la manière qui va différer. À l’image de la 911 qui s’est dotée de quatre roues directrices afin de lui restituer une agilité perdue depuis la Type 997, la GT-R adopte aussi cette solution, très profitable sur une voiture à moteur avant et  aux voies très élargies. Le système braque les roues arrière dans le sens opposé aux roues avant jusqu’à 100 km/h et, au-delà, dans le même sens, au profit de l’agilité puis de la stabilité.

Allures féroces

La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMGLa Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG
La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG – Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG

AMG en a profité pour revoir les suspensions en fonction de ce système qui nous a toujours éblouis sur toutes les voitures que nous avons essayées et qui en étaient équipées. La GT-R ne devrait pas échapper à cette constante et tirer tout le parti d’un antipatinage à neuf échelons, après avoir désactivé l’ESP toutefois. Enfin, sous des lignes largement retouchées qui la rapprochent de plus en plus des glorieuses 300 SL, notamment au niveau de la calandre aux allures féroces, la Mercedes soigne son aérodynamique active afin, à tout moment, de concilier les appuis nécessaires et le refroidissement indispensable à la sauvegarde de la mécanique.


Vous pouvez toujours laisser une option chez votre concessionnaire en attendant que le prix soit fixé, au moment des prises de commandes sans doute, ouvertes le 21 novembre prochain. Les pronostics oscillent entre 170 000 et 200 000 euros pour des livraisons qui débuteront au printemps 2017.

La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMGLa Mercedes AMG GT-R © Daimler AG - Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG
La Mercedes AMG GT-R © Daimler AG – Global Communications Mercedes-Benz Cars Mercedes AMG

Michel Rocard : « Mitterrand était un vrai homme de droite ! »

Le Point : Nous vivons une période de rupture inédite. Quel projet politique crédible peut permettre d’adapter notre société à ces bouleversements ?

Michel Rocard : Pour diriger une société, il faut la comprendre. Or on ne peut plus se comprendre. On va rentrer tous ce soir chez nous et regarder les infos. Il y aura 60 % de faits divers. On ne nous donne ni la matière ni le temps pour comprendre. Et la presse écrite se laisse entraîner par l’information continue, la télé, Internet… Le système fonctionne pour le divertissement. Comment, dès lors, comprendre le Moyen-Orient ou la cr…

L’euro et la livre sterling se reprennent légèrement

Tokyo – L’euro et la livre sterling se reprenaient un peu mardi au lendemain d’un nouveau plongeon, un répit qui pourrait n’être que de courte durée, selon les analystes, tant les incertitudes provoquées par le Brexit demeurent.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l’euro valait 1,1060 dollar contre 1,1022 dollar lundi vers 21H00 GMT et 1,1112 dollar vendredi soir. L’euro était tombé vendredi à 1,0913 dollar, son niveau le plus faible depuis près de quatre mois.

La devise européenne remontait aussi face à la monnaie nippone à 112,73 yens contre 112,42 yens lundi soir et 113,56 yens vendredi soir. L’euro avait plongé vendredi à 109,57 yens, son plus bas niveau depuis décembre 2014.

Le dollar était quasi stable face à la devise japonaise à 101,93 yens contre 101,99 yens lundi soir et 102,21 yens vendredi. Le billet vert était tombé vendredi à 99,02 yens, au plus bas depuis novembre 2013.

La livre britannique remontait un peu face à la monnaie unique à 83,19 contre 83,32 pence pour un euro lundi soir. En séance lundi, elle était descendue jusqu’à 83,80 pence pour un euro, son niveau le plus faible depuis mars 2014. Elle cotait 81,31 pence vendredi soir.

La livre sterling se ressaisissait aussi face au billet vert à 1,3294 dollar contre 1,3228 dollar pour une livre lundi soir. En séance lundi, elle avait dévissé jusqu’à 1,3121 dollar, un nouveau plus bas depuis septembre 1985. Elle valait 1,3670 dollar vendredi soir.

Selon Takashi Miwa, analyste chez Nomura Securi ties, les « investisseurs « peuvent s’attendre à un léger rebond » de la monnaie britannique « à court terme » car une pénurie de liquidités a visiblement été évitée, après l’annonce vendredi du résultat du référendum donnant la victoire du camp favorable à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Mais, à plus long terme, la devise pourrait encore plonger, peut-être jusqu’à 1,25 dollar si la Banque d’Angleterre assouplit sa politique monétaire pour faire face aux turbulences financières, prévient M. Miwa.

Par ailleurs, des spéculations sur l’introduction au Japon de nouvelles mesures de soutien gouvernementales pour atténuer les effets de la crise provoquée par le Brexit ont pesé sur le yen, qui avait fortement progressé depuis vendredi, bénéficiant de son statut de valeur refuge, très recherché en période d’incertitudes.

Le ministre japonais des Finances Taro Aso a souligné mardi lors d’une conférence de presse qu’il « observait les mouvements sur les taux de changes avec un sentiment d’urgence« . « Nous agirons de manière ferme en cas de nécessité« , a-t-il assuré ». Un yen trop fort pénalise les groupes exportateurs nippons.

De son côté, l’euro reprenait également quelques couleurs après avoir été entraîné à la baisse par la chute de la livre sterling « car ce qui est mauvais pour la Grande-Bretagne est considéré comme mauvais pour l’Europe et la zone euro« , a relevé Joe Manimbo, de Western Union.

En écho aux inquiétudes des investisseurs, deux des principales agences de notation ont sanctionné lundi le Royaume-Uni.

Standard and Poor’s a privé le pays de sa note « AAA« , la meilleure possible, l’abaissant même de deux crans en raison de « l’incertitude » et d' »un contexte politique moins prévisible, moins stable et moins efficace« . Sa rivale Fitch a elle aussi abaissé la note britannique en prédisant un « ralentissement brutal » de la croissance dans le pays.

Vers 06H00 GMT, la devise suisse baissait face à l’euro à 1,0807 franc pour un euro mais montait face au dollar à 0,9770 franc pour un dollar.

La devise chinoise reculait encore face au billet vert à 6,6495 yuans pour un dollar contre 6,6474 yuans lundi à 15H30 GMT. La Chine a fixé lundi le taux pivot du yuan à son plus bas niveau depuis cinq ans et demi face au dollar, à 6,6375 yuans pour un dollar.

Open de France 2016 : un plateau d’anniversaire

Pour célébrer dignement son centième anniversaire au Golf national à Guyancourt, l’Open de France ne pouvait pas rêver d’un meilleur plateau. En tête de file, l’un des trois meilleurs joueurs du monde, Rory McIlroy, reviendra se frotter à un parcours qu’il n’a pas joué depuis 2010. « Ça va être grandiose de participer à la 100e édition de l’Open de France, qui est l’un des meilleurs tournois du circuit européen, déclare le champion nord-irlandais. Dans le meilleur des mondes, je me verrais bien gagner cet Open de France et continuer sur ma lancée en remportant dans la foulée l’Open britannique. »

Un fort contingent français

À côté de la tête de série numéro un, quelques-uns des meilleurs joueurs européens sont attendus, dont neuf vainqueurs de majeurs, dix-neuf joueurs sacrés en Ryder Cup et onze membres du top 50 mondial, comme Danny Willett, dernier vainqueur du Masters d’Augusta, Darren Clarke, Mike Weir, Y. E. Yang, Martin Kaymer ou encore le tenant du titre, Bernd Wiesberger.

Le contingent français sera emmené, comme c’est le cas depuis quelques années maintenant, par le numéro un tricolore, Victor Dubuisson. Le Cannois avait entrevu la victoire l’an passé en ayant occupé la tête du leaderboard, avant de marquer le pas la dernière journée. Bien qu’il soit en petite forme depuis le début de la saison, tout le monde espère un sursaut lors de l’Open de France, indispensable si le numéro un français veut espérer accrocher le train d’une qualification pour la prochaine Ryder Cup, en septembre, aux États-Unis. Sur les 14 joueurs de la délégation française, les regards se tourneront vers le jeune Romain Langasque, passé professionnel en avril après une brillante prestation au Masters d’Augusta. À suivre également, Grégory Bourdy, le golfeur français en forme du moment, auteur d’une brillante qualification à l’US Open.

© DR

Parcours star

L’autre star de cette 100e édition sera le parcours. L’Albatros a rouvert ses fairways le 1er mai après dix mois de travaux titanesques. Dessiné en 1990 par Hubert Chesneau, le parcours avait besoin d’être remis à niveau en vue de la Ryder Cup 2018. Un gros travail a été mené sur le drainage, les systèmes d’arrosage, les bunkers, les abords des fairways et des pièces d’eau. Pour Jean Van de Velde, le directeur du tournoi, « le travail réalisé sur le parcours est fabuleux. Un des objectifs était de pouvoir jouer même par forte pluie, il est largement atteint. Certes, le parcours présente des traces des travaux sur certains fairways, mais c’est inévitable, il faut du temps à la nature pour réparer tout ça. En tout cas, rien qui n’empêchera le jeu de se dérouler normalement. » Pour ces joueurs professionnels, la difficulté d’un parcours ne tient pas forcément à la longueur des trous, mais à la hauteur des roughs (l’herbe haute aux abords des fairways), à la fermeté et à la rapidité des greens. En changeant l’herbe des roughs sur tout le parcours, les organisateurs ont maintenant les clés pour gérer sa hauteur au jour le jour et le rendre plus ou moins difficile à jouer. Comme le dit Rory McIlroy, « l’Albatros est un parcours ferme et rapide qui peut offrir des conditions de jeu délicates. C’est un très grand test de golf ». Verdict le 3 juillet.

OPEN DE FRANCE

Golf national, 2, avenue du Golf, Guyancourt – Du 30 juin au 3 juillet 2016 www.opendefrance.fr

VENIR

Transports en commun Ligne SNCF depuis la gare Montparnasse, la gare de la Défense ou la ligne du RER C depuis le centre de Paris jusqu’à la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Navettes gratuites

Un service de navettes gratuites est organisé à partir du jeudi 30 juin à 7 heures, puis toutes les quinze minutes, entre la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines et le Golf national.

ANIMATIONS

Un practice est ouvert pour le public à l’entrée du Golf national pour essayer les nouveautés ou organiser une séance de fitting avec différentes marques. Concours de chipping organisé par Novotel. Analyse de swing avec le système PIQ chez BMW. Concours de drive avec Trackman.

SUIVRE LA COMPÉTITION

Avec les derniers travaux, les endroits pour suivre les joueurs ont été multipliés tout au long du parcours, avec beaucoup plus de possibilités de descendre le long des fairways. Deux écrans géants sont placés à côté du green du 18 et dans le village de l’Open.

BILLETTERIE

Billet 1 jour : à partir de 30 euros. Pass 2 jours : à partir de 40 euros. Pass 3 jours : à partir de 57 euros. Pass 4 jours : à partir de 60 euros.

Billet Premium : parking et accueil VIP, siège tribune du trou n° 18, rafraîchissement. À partir de 150 euros.

Pass VIP Green Club : permet d’assister en VIP au tournoi avec un parking à proximité de l’entrée, un espace de réception au-dessus du green du trou n° 18, cocktail déjeunatoire, open bar, leçon de golf au practice VIP, accès au putting green des joueurs : 420 euros par jour (dimanche complet).

Entrée gratuite pour les moins de 15 ans sur présentation d’une pièce d’identité.

ALSTOM OPEN DE FRANCE 2015 © Philippe Lecoeur DRALSTOM OPEN DE FRANCE 2015 © Philippe Lecoeur DR
Numéro un. Victor Dubuisson devra retrouver son meilleur niveau pour égaler sa performance de l’an dernier. © Philippe Lecoeur DR

Les 100 ans d’un tournoi prestigieux

C’est en 1906 qu’eut lieu la première édition de l’Open de France, baptisé alors Open Championship of France, sur le tout neuf parcours de La Boulie, à côté de Versailles. Une première édition remportée par Arnaud Massy, qui fut la première de ses quatre victoires. Il reste le seul Français à avoir remporté un tournoi majeur. La victoire d’un des meilleurs joueurs de l’époque pique au vif les autres golfeurs, qui inscriront l’Open de France à leur calendrier et en feront l’un des tournois européens les plus prestigieux, juste derrière l’Open britannique, l’un des quatre majeurs. À chaque époque, les meilleurs golfeurs sont venus en France pour gagner l’Open de France. Walter Hagen, Marcel Dallemagne dans l’entre-deux-guerres. Henry Cotton, Roberto De Vicenzo, Byron Nelson dans les années 50, puis Severiano Ballesteros (4 victoires), Greg Norman, Nick Faldo, Bernhard Langer, Colin Montgomerie… Au fil des ans, l’Open de France s’est promené sur divers parcours autour de Paris et sur quelques greens emblématiques, comme Le Touquet, avant de poser ses valises sur le Golf national, en juin 1991.

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NDDL : « Que ce soit oui ou non, ça ne changera strictement rien »

À Notre-Dame-des-Landes, site choisi pour accueillir le nouvel aéroport de Nantes, comme à Saint-Aignan-Grandlieu, commune voisine de l’actuel aéroport, les électeurs votaient massivement dimanche par « devoir citoyen », mais avec peu d’espoir que leur voix soit entendue. « On vient voter par devoir citoyen, mais on est intimement persuadés que notre vote compte pour rien. On consulte la population pour se donner bonne conscience, mais, que ce soit oui ou non, ça ne changera strictement rien », témoigne Michel, installé depuis 1981 à Saint-Aignan-Grandlieu.

Comme lui, des dizaines d’habitants de cette commune d’environ 3 500 âmes, qui jouxte l’actuel aéroport, se sont pressés de bon matin pour s’exprimer sur ce projet controversé, décidé dans les années 1960 et déclaré d’utilité publique en 2008. Les électeurs formaient des files d’attente devant les isoloirs et, après avoir glissé leur bulletin dans l’urne, s’attardaient devant la salle municipale pour converser avec leurs voisins, parfois interrompus par le bruit d’un avion en train d’atterrir. Louis, qui réside à Saint-Aignan depuis 55 ans, avant même la naissance du projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes, regrette que l’État « ne sache pas ce qu’il veut, alors que ça fait 50 ans que ça a commencé ». L’octogénaire redoute une issue similaire à celle du référendum – national cette fois – de 2005 sur la Constitution européenne, où « c’est le non qui l’a emporté », mais où le traité a quand même été adopté.

« Dégager les zadistes »

« Ce n’est pas au peuple de choisir, c’est au gouvernement. Ils font appel à nous, car ils ne savent plus quoi faire. Ils veulent voir ce qu’on en pense, donc on donne notre avis », abonde, désabusée, Dominique, 53 ans, venue tout de même en début de matinée pour accomplir son « devoir citoyen ».

Mêmes craintes que « le gouvernement ne nous entende pas » à Notre-Dame-des-Landes, à une trentaine de kilomètres plus au nord, et pourtant, même affluence. « Je ne m’attendais pas à autant de monde et la journée n’est pas terminée. J’espère que beaucoup de gens, sur tout le département, se déplaceront suffisamment », souhaite Françoise, 46 ans. « Plein de gens sont concernés ici. Donc, c’est normal qu’il y ait du monde. L’inverse serait étonnant. Tout le monde a envie d’en découdre. J’espère qu’il y aura beaucoup de participation. S’il y a au moins 70 %, ce serait bien », renchérit Olivier, 42 ans, à la sortie d’un des deux bureaux de vote de cette commune, devenue un symbole de la lutte contre les « grands projets inutiles et imposés », selon les opposants.

« Donner la parole aux gens, c’est plutôt bien, ça peut permettre de trancher. Mais à un moment donné, il faut prendre une décision. (…) Le problème (de cette consultation, NDLR), c’est le périmètre du vote qui est critiquable. On (la Loire-Atlantique, NDLR) n’est pas les seuls concernés et les seuls financeurs. Mais que l’aéroport se fasse ou non, il faut dégager les zadistes », lance Sylvain, 36 ans, à la sortie d’un bureau de vote de Notre-Dame-des-Landes, avant d’enfourcher son vélo.

Les bureaux de vote fermeront à 18 heures dans la majorité des 212 communes du département, et à 20 heures à Nantes. Cette consultation, inédite en France, a été voulue par l’exécutif pour mettre un terme au blocage sur ce projet controversé.

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