Audi TT RS : un rival pour la Porsche 911

Il annonce la couleur. Avec ses larges entrées d’air, son bouclier avant façon ramasse-miettes, son aileron arrière et sa double sortie d’échappement, ce nouveau TT RS semble tout droit sorti d’un circuit. Un style démonstratif justifié par une mécanique effectivement digne d’une voiture de course, en l’occurrence un tout nouveau 5 cylindres en ligne turbo essence, architecture reconnaissable à sa sonorité de sirène rendue célèbre par les Audi Quattro championnes du monde des rallyes dans les années 80.

Nouveau 5 cylindres

AUDI TT RS 2016 © AUDI

Ce nouveau bloc en aluminium dont les fûts de cylindres ne sont pas chemisés mais traités en surface par projection plasma d’une mince pellicule de fer est à lui seul de 18 kg plus léger que celui en fonte qu’il remplace, 26 kg pour le moteur complet qui reçoit notamment un vilebrequin creux (usinage axial permettant de retirer un kilo d’acier). Un allègement d’autant plus impressionnant que la complexité du moteur fait par ailleurs un bond avec l’adoption d’une double injection (directe et indirecte) pour passer les futures normes antipollution sans filtre à particules.

480 Nm, 400 ch

AUDI TT RS 2016 © AUDI

La distribution ajoute au double calage variable du précédent 5 cylindres un système valvelift proposant deux levées distinctes des soupapes d’échappement, la faible permettant de réduire le temps de réponse du turbocompresseur à bas régime. De dimensions augmentées, celui-ci produit jusqu’à 1,35 bars de pression de suralimentation, pour un couple pouvant atteindre 480 Nm. De quoi développer jusqu’à 400 chevaux tout rond, soit une puissance se situant à mi-chemin entre celle 911 Carrera (370 ch) et d’une Carrera S (420 ch).

0 à 100 km/h en 3,7 s

AUDI TT RS 2016 © AUDI

Transmise aux 4 roues par l’intermédiaire d’une boîte double embrayage (multidisque à bain d’huile) 7 rapports, cette cavalerie permet au TT de passer de 0 à 100 km/h en seulement 3,7 s (3,9 pour la version roadster), soit 2 dixièmes de moins qu’une 911 Carrera S à boîte PDK. En devenant RS, le TT accède à un niveau de performances qui était il y a quelques années encore réservé à d’authentiques supercars.

Plus agile

AUDI TT RS 2016 © AUDI

Spécifiquement développés pour cette version RS, l’embrayage de modulation du couple vers l’essieu arrière et le système de contrôle de stabilité (totalement déconnectable) déterminent un comportement plus agile que celui du modèle précédent. Le TT RS roule sur des jantes en alliage de 19 pouces pouvant être remplacées, en option, par des unités forgées de 20 pouces. Largement ajourées, celles-ci laissent apparaître des étriers 8 pistons pinçant des disques ventilés de 370 mm de diamètre à l’avant, constitués de fonte, ou, en option, de céramique renforcée de fibres de carbone. Le TT RS sera commercialisé en Europe à l’automne 2016, mais son tarif n’a pas encore été annoncé.

AUDI TT RS 2016 © AUDI

Emmanuel Macron :  » Je ne parlerai plus de la présidentielle ! »

En campagne, ou pas en campagne ? Telle est la question. Officiellement, Emmanuel Macron était en visite, ce lundi, chez Rexiaa, une entreprise aéronautique du Puy-de-Dôme, « au contact d’une industrie qui se modernise, innove et se diversifie. Bref, une industrie du futur. » Plus subtilement, le chouchou des sondages vient aussi prendre le pouls, à la rencontre de « celles et ceux qui constituent la valeur ajoutée d’un pays ». Tout sourire dehors, costume impeccable, courtoisie garantie, Emmanuel Macron a opéré un véritable numéro de séduction auprès des salariés, « dont la moitié sont des femmes ». Tantôt charmeur, tantôt hâbleur, il n’oublie pas de distribuer des poignées de main à tous ceux qu’il croise. Sans exception. Pas la peine de s’en émouvoir. Il le jure, il salue toujours tout le monde, « y compris à 2 heures du matin, dans les couloirs de l’Assemblée nationale ».

« Nous enfler avec le sourire ! »

Accueilli par une cinquantaine de syndicalistes de la GCT et de FO venus lui demander bruyamment, une énième fois, le retrait de la loi travail, Emmanuel Macron n’a pas évité le contact. Eux aussi ont eu droit à un petit détour, en forme toutefois de dialogue de sourds. « Je viens aussi discuter des choses qui ne vont pas », fait-il remarquer aux manifestants. « Vous voulez nous enfler avec le sourire ! » lui lance aussi sec un militant.

Mais il en faudrait plus pour déstabiliser le locataire de Bercy. Macron écoute les salariés, s’intéresse, prend les compliments et se trouve tout à sa joie lorsque le patron de Rexiaa, 70 ans, qui a cédé son entreprise à ses enfants, lui lance : « Les quadras, il faut leur donner les moyens de foncer. » Coups de coude, ricanements, sourires entendus… Le message est passé.

« Je ne suis en marge de rien »

Cerné par une cohorte de journalistes, Emmanuel Macron n’échappe pas longtemps à la question du jour. Pourquoi n’est-il pas invité ce lundi soir, à Paris, au lancement du mouvement « Hé oh la gauche ! », destiné à remobiliser les proches de François Hollande en vue de la présidentielle. « Je ne suis en marge de rien. Ce soir, je serai à Hanovre avec mon collègue allemand pour un rendez-vous prévu de longue date. C’est là qu’on m’attend. Vous savez, il n’y a pas besoin d’être dans les réunions à Paris pour soutenir le président de la République », lâche le ministre, avant de s’agacer vraiment contre l’équipe du Petit Journal de Canal+ qui lui demandait si, oui ou non, il serait candidat en 2017. « Pour mettre fin à toute polémique, vous allez arrêter avec moi ce petit jeu circulaire qui consiste à me faire parler d’autres sujets pour ensuite me reprocher de le faire. Je ne parlerai plus d’aucun de tous ces sujets. Ce qui m’intéresse, c’est la vie des gens, et c’est mon travail de ministre de l’Économie. Arrêtons ce jeu narcissique ! » Décidément, 2017 est encore loin.

 

La France suspend les importations de cerises traitées au diméthoate, insecticide contesté (JO)

Paris – La France a déclenché la clause de sauvegarde lui permettant de suspendre, à partir de samedi et jusqu’à la fin de l’année, les importations de cerises traitées avec le diméthoate, un insecticide contesté, y compris depuis les pays de l’Union européenne, selon un arrêté paru vendredi au Journal officiel.

Ce texte vise, selon le ministère de l’Agriculture, à protéger les consommateurs, mais aussi les producteurs français qui risqueraient de souffrir d’une distorsion de concurrence en cas d’entrée sur le territoire de fruits provenant de pays utilisant toujours le diméthoate.

« L’importation et la mise sur le marché en France de cerises fraîches destinées à l’alimentation en provenance d’Etats membres de l’Union européenne ou de pays tiers où l’utilisation de produits phytopharmaceutiques contenant la substance active diméthoate est autorisée en traitement des cerisiers sont suspendues jusqu’au 31 décembre 2016« , écrit précisément l’arrêté.

« Par dérogation (…) peuvent être importées ou mises sur le marché les cerises qui proviennent d’une production biologique« , ajoute le texte.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a interdit le 1er février la mise sur le marché du seul produit restant à base de diméthoate, le fabricant n’ayant pas fourni les précisions demandées alors qu’une évaluation a fait apparaître des « risques inacceptables » pour le consommateur, les cultivateurs ainsi que pour les oiseaux et les mammifères.

Les arboriculteurs du sud de l’Hexagone ont par la suite manifesté leur inquiétude face à une perte importante de production, car ils assurent ne disposer d’aucune alternative pour protéger leurs fruits contre les attaques d’un moucheron particulièrement agressif, le drosophile suzukii, arrivé en Europe en 2010.

Le syndicat agricole majoritaire, la FNSEA, demandait une dérogation de 120 jours pour permettre aux producteurs d’utiliser l’insecticide juste avant la récolte des fruits.

Stéphane Le Foll a demandé fin mars à Bruxelles d’interdire le diméthoate dans l’ensemble de l’UE, faute de quoi la France aurait recours à la clause de sauvegarde.

A ce jour, seules l’Espagne et l’Italie ont emboîté le pas à la France et interdit ce produit, selon le ministère.

Le dernier recours à une clause de sauvegarde par la France remonte à 2012 et visait l’insecticide Cruiser, jugé dangereux pour les abeilles.

Tour Auto Optic 2000 : coup d’œil sur les plus belles cylindrées !

Depuis sa création en 1992, le Tour Auto Optic 2000 est devenu une institution. Chaque année, au retour des beaux jours, des dizaines de passionnés sillonnent la France au volant de bolides qui ont fait les joies des pistes d’antan. Ferrari, Alfa Romeo, Ford : cette étrange transhumance est un voyage à travers le temps et les époques. « Dès les premiers kilomètres, on est replongés dans les années 1960-1970. J’entends les Rolling Stones, les Beatles et Chuck Berry, explique Gérard Holtz, qui y participe cette année avec son fils au volant d’une Alfa Romeo Giulia Veloce de 1966. Le Tour Auto Optic 2000, c’est avant tout une histoire de passionnés.

Patrick Baignières, un des rares à avoir participé à l’ensemble des 19 éditions modernes, ne se lasse pas de traverser la France au volant de son Alfa Romeo coupé 2000. « J’aime les formes arrondies des vieilles voitures et l’absence d’électronique à bord. C’est ce qui fait que la conduite est plus difficile qu’avec les voitures actuelles. Cela décuple le plaisir ! » Partis mardi dernier du Grand Palais à Paris, les concurrents arriveront samedi prochain, de nuit, sur la Croisette de Cannes, terme de cette 25e édition. Pour en profiter, Le Point.fr vous fait découvrir quelques-unes des plus belles voitures engagées dans ce Tour Auto Optic 2000.

Présidentielle : les nouvelles règles validées par les Sages

« Conforme à la constitution ». Tel est le jugement du Conseil constitutionnel sur la réforme tant contestée par les « petits partis ». Les sages ont annoncé jeudi avoir validé dans son intégralité la réforme des règles de la présidentielle, notamment sur la question du système des parrainages et du temps de parole des candidats.

La proposition de loi organique avait été définitivement adoptée par le Parlement, avec l’appui de 266 députés PS mais aussi de 22 députés Les Républicains, tandis que l’UDI, les radicaux de gauche, le Front de gauche et la majorité des écologistes avaient voté contre ce texte qui n’avait pu faire l’objet d’un accord avec le Sénat. Le « principe d’équité » est substitué à l’actuelle « règle d’égalité » des temps de parole des candidats pendant la période dite « intermédiaire » (trois semaines en 2012), allant de la publication de la liste des candidats au démarrage de la campagne officielle. Les deux semaines avant le premier tour, l’égalité continuera à s’appliquer.

Une liberté accrue pour les médias

Pour le Conseil constitutionnel, « la différence de traitement entre les candidats qui peut en résulter est justifiée par le motif d’intérêt général de clarté du débat électoral » et accorde « aux opérateurs audiovisuels une liberté accrue dans le traitement de l’information en période électorale. » Le CSA sera chargé de veiller à ce « traitement équitable ». Le Conseil constitutionnel souligne en outre qu’il existe « d’autres modes de diffusion qui contribuent à l’information des citoyens en période électorale », une allusion à Internet.

« Une plus grande transparence »

Autre nouveauté, dénoncée notamment par Nicolas Dupont-Aignan (candidat pour Debout la France) et le FN, la réforme du système des parrainages. Le Conseil constitutionnel a validé la publication de la liste intégrale des élus ayant parrainé un candidat (au lieu d’un extrait de 500 noms tirés au sort), la publication, deux fois par semaine, des nouveaux parrains, pour éviter tout faux suspense des candidats sur leur quête des 500 signatures. « Une plus grande transparence sera assurée », salue le Conseil. Les élus devront désormais transmettre par voie postale leur parrainage au Conseil Constitutionnel, alors qu’auparavant ils pouvaient le remettre au candidat.

A ce sujet, le Conseil constitutionnel s’est octroyé la capacité de « prendre en compte des circonstances de force majeure » qui retarderaient l’arrivée des parrainages à l’institution de la rue de Montpensier. Le Conseil constitutionnel a aussi validé le changement de l’heure de fermeture des bureaux de vote de 18 à 19 heures, avec une possibilité comme aujourd’hui jusque 20 heures pour les villes le souhaitant, une mesure adoptée pour éviter les divulgations des estimations de résultats avant l’heure. « Même l’URSS n’aurait pas osé! » s’indigne Nicolas Dupont-Aignan dans un communiqué, qui voit dans cette loi « une rupture d’égalité jamais vue depuis la mise en place de l’élection présidentielle. » « Supprimer l’égalité des temps de parole revient à institutionnaliser le tripartisme en France et voler cette élection aux Français », tempête le maire de Yerres (Essonne) qui appelle « tous les journalistes républicains à respecter pendant les cinq semaines l’égalité du temps de parole ».

Décision scandaleuse du Conseil Constitutionnel sur la fin de l’égalité des temps de parole! Du charabia au service de l’oligarchie !

— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 21 avril 2016

Netflix s’attend à gagner moins d’abonnés au deuxième trimestre

San Francisco – Le service américain Netflix, figure de proue de la vidéo en ligne en streaming, a encore augmenté ses revenus et ses abonnés sur les trois premiers mois de l’année, mais ses prévisions pour le deuxième trimestre ont jeté un froid lundi.

L’action Netflix chutait d’environ 10% vers 21H30 GMT dans les échanges électroniques d’après-clôture à la Bourse de New York.

Le groupe a gagné 6,74 millions d’abonnés au premier trimestre, un record. Cela porte le total à 81,5 millions, dont 42% à l’international où le service met actuellement les bouchées doubles.

Netflix avait annoncé début janvier son lancement simultané dans 130 nouveaux pays. Ajouté à la cinquantaine où il était déjà présent, cela lui permet d’être désormais présent presque partout dans le monde. Une des exceptions notables est la Chine, où il se contente d’indiquer lundi qu’il poursuit ses discussions.

Au deuxième trimestre en revanche, Netflix n’espère gagner que 2,5 millions d’utilisateurs, dont seulement 0,5 million aux Etats-Unis où il anticipe « un impact modeste » de ses augmentations de prix: les hausses, qui ne concernaient au départ que les nouveaux abonnés, vont commencer à être appliquées progressivement aux plus anciens utilisateurs, jusqu’alors épargnés.

En termes financiers, Netflix a vu au premier trimestre son bénéfice net grimper de 17% à 28 millions de dollars, et son chiffre d’affaires de 24% à 1,96 milliard de dollars. Et son bénéfice par action, la référence pour Wall Street, a atteint 6 cents soit le double de la prévision moyenne des analystes.

Là encore toutefois, les prévisions pour le trimestre en cours s’avèrent décevantes: Netflix s’attend notamment à un chiffre d’affaires stable comparé au trimestre écoulé, quand les analystes espéraient jusqu’ici le voir grimper au-dessus de la barre des 2 milliards de dollars.

La forêt de Brocéliande revisitée

La collection emblématique de Roger Dubuis, l’Excalibur, reconnaissable entre toutes à sa lunette cannelée et ses trois cornes, présent trois nouveaux modèles aux tableaux majestueux dépeignant la nature. Mise en scène par l’artiste Alexandra Bruel dans une série de portraits captivants, cette trilogie horlogère se destine aux femmes amatrices d’horlogerie technique et de joaillerie.

Effet 3D

© DR

Proposés dans une édition limitée à 28 pièces et frappés du Poinçon de Genève, ces trois modèles reflètent la rencontre entre les mondes de l’horlogerie et de la joaillerie au sein de Roger Dubuis. Le calibre RD505SQ, assemblage de 179 composants finis chacun à la main sur toutes les faces, est animé par un tourbillon volant. En l’absence de pont supérieur, ce tourbillon semble suspendu dans sa cage, qui présente une forme similaire à celle d’une croix celtique. Le traitement ajouré du calibre d’une grande beauté hérite du motif stellaire de l’Astral Skeleton, développé par Roger Dubuis pour ses calibres squelettés. Lorsque le calibre est assemblé par l’horloger, les branches de lierres, créations joaillières d’une grande finesse, deviennent partie intégrante du calibre. Elles serpentent entre les ponts pour former l’intérieur du calibre. Créant une parfaite illusion d’optique, le lierre doit donner l’impression de courir à travers le calibre, sans jamais véritablement le toucher, puisqu’il ne pourrait qu’endommager ce mécanisme délicat.

© DR

L’effet de 3D obtenu par la superposition de couches est souligné davantage encore par le choix approprié de pierres précieuses, qui renforce la sensation de profondeur. Le diamant taille en rose de la couronne, ainsi que les diamants taille brillant F et G ou Top Wesselton émaillant la boîte, la lunette, le rehaut, la boucle et les tiges du lierre (en fonction du modèle), sont taillés pour répondre aux besoins spécifiques de l’horlogerie. Sur les ornements en forme de lierre, sertis de pierres, les diamants sont retenus par un serti à griffes délicatement déposé à même les tiges d’or grâce à la technique du serti descendu. Cette technique permet d’optimiser la réflexion de la lumière dansante lorsqu’elle frappe le métal. Pour recréer sur ces garde-temps Excalibur les fleurs que l’on trouve dans la forêt de Brocéliande, Roger Dubuis a fait appel à la directrice artistique et illustratrice française Alexandra Bruel, spécialisées dans les sculptures et décors pop art.

© DR

Une trilogie précieuse

Le premier modèle s’orne de pierres semiprécieuses aux couleurs automnales taillées sur mesure (spessartine, héliodore, rhodolite et tourmaline rubellite), tandis que les couleurs lumineuses des feuilles sont soulignées par des veines finement gravées à la main, apportant une belle touche de réalisme. Il s’accompagne d’un bracelet en cuir d’alligator cousu main rouge. Sur la deuxième interprétation, tout aussi éloquente, ce sont des feuilles de lierre en nacre, façonnées et gravées à la main. Les nuances de son bracelet en cuir d’alligator rose cousu main répondent à l’or rose du boîtier et rappellent la floraison des cerisiers. Touche ultime de cette trilogie, un modèle paré de feuilles de lierre entièrement serties de diamants taille brillant, d’une boite en or blanc habillé d’un serti pavé et d’un bracelet au coloris pourpreviolet.

Pourquoi Denis Baupin quitte EELV

Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale, a annoncé lundi dans une lettre adressée au secrétaire national du parti David Cormand qu’il quitte Europe Écologie-Les Verts (EELV), comme l’ont déjà fait plusieurs autres cadres de la formation depuis la fin de l’été.

« J’ai décidé de ne pas renouveler ma cotisation et donc de démissionner d’EELV », écrit le compagnon de la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, ancienne secrétaire nationale d’EELV, précisant qu’il « partage de moins en moins les choix stratégiques du mouvement ».

Ma lettre de démission d’EELV https://t.co/dVmoVDZ32B

— Denis_Baupin (@Denis_Baupin) 18 avril 2016

« L’écologie reste le fil conducteur de mon engagement »

Plusieurs personnalités d’EELV, notamment les chefs de groupes parlementaires du parti – Jean-Vincent Placé au Sénat, François de Rugy et Barbara Pompili à l’Assemblée -, ont quitté ces derniers mois la formation, déchirée, entre autres, sur la position à tenir face à l’exécutif. Emmanuelle Cosse a, quant à elle, quitté son poste de secrétaire nationale au moment de son entrée au gouvernement, remplacée par David Cormand, et a annoncé qu’elle se mettait en retrait du parti.

« Je n’ai pas pris cette décision le coeur léger, car cela fait maintenant plus de vingt-sept ans que j’en suis membre, espérant lui avoir été utile », écrit Denis Baupin dans son courrier. « Les militants et cadres d’EELV ne deviennent pas pour moi des ennemis, car je les considérerai toujours comme des écologistes, même si nous avons des désaccords stratégiques. L’écologie reste pour moi le fil conducteur de mon engagement », assure le député, qui a lancé le 9 avril un club de réflexion, CREER, dont l’objectif est de permettre aux organisations politiques écologistes d’être « en capacité de peser, et non de régresser ».

Le nombre de retraités au régime général dépasse les 13 millions

Paris – Le nombre de retraités bénéficiant personnellement d’une pension du régime général en 2015 a augmenté de 3,3% par rapport à 2014, dépassant pour la première fois les 13 millions, a annoncé mercredi la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav).

Ils étaient 13,04 millions à bénéficier d’un droit direct au 31 décembre 2015.

En comptant les pensions de réversion, on comptait 13,9 millions de retraités; 43% d’entre eux ont cotisé à plusieurs régimes de retraite durant leur carrière professionnelle, précise dans un communiqué la Cnav.

Parmi eux, plus de 1,1 million bénéficient d’une retraite anticipée pour carrière longue et 2,7 millions d’une pension de réversion.

Le montant moyen de la retraite de base pour une carrière complète au régime général atteint 1.037 euros par mois en 2015, (hors part versées par les régimes complémentaires Agirc et Arrco), précise l’organisme.

Enfin, l’âge moyen des retraités du régime général reste globalement stable à 73,8 ans (contre 73,6 ans en 2014). Ces retraités sont enfin plus nombreux dans le Sud-Est de la France (Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-Maritimes), ainsi que dans le Rhône, l’Isère, le Nord et le Pas-de-Calais.

On a testé pour vous : le Discobélix, c’est renversant !

Vingt-cinq ans après l’ouverture du Parc Astérix, il était temps ! Pour la première fois, une attraction est dédiée à Obélix, le célèbre et enrobé gaulois rouquin. Les puristes reconnaîtront sans peine l’univers de l’album Astérix aux Jeux olympiques.

À première vue, Discobélix n’est pas un Grand Huit. Pas de quoi trembler, donc, devant cette construction en pierre blanche et truffée de bas-reliefs qui dessinent un arc de cercle… Dès la file d’attente, les visiteurs se retrouvent plongés dans un imposant temple grec hérissé de colonnes. Obélix, statufié comme un dieu de l’Olympe, prend la pose, auguste avec son disque sous le bras. Car justement, Discobélix permet aux amateurs de sensations fortes de vivre l’épreuve du lancer de disque, mais de l’intérieur. L’attraction figure en effet un disque de bronze, lancé si fort par Obélix – shooté depuis sa naissance à la potion magique – qu’il dessine un mouvement perpétuel.

Parc Astérix, Discobélix © DR / Parc Astérix

Accrochez-vous !

Les candidats à l’expérience sont donc bien arrimés tout autour de ce disque XXL, assis à califourchon et ceinturés sur une sorte de fauteuil bicyclette et cramponnés à un ersatz de guidon. À peine le manège enclenché, vous voilà ballotés dans l’air, aux quatre points cardinaux, la tête passant même au raz de l’eau. Multipliant les aller-retour, le disque ricoche sur un bassin avant de pivoter au sommet d’une pente raide et de déclencher l’allumage d’une flamme. Au bout de vingt secondes, les plus sensibles, assommés par la force centrifuge, ne savent plus trop où ils en sont. De quoi en perdre facilement son latin…

Parc Astérix, Discobélix © DR / Parc Astérix

Ceux qui sont encore conscients après cette aventure discobole pourront surtout admirer la vue imprenable sur tout le parc. Les amateurs de manèges dignes de ce nom seront servis. L’esprit initial des BD de Goscinny et d’Uderzo reste intact avec cette nouvelle pépite qui s’inscrit sans dénoter dans un parc résolument familial et bon enfant. Car ce qui amuse le plus les enfants, c’est quand même de voir la tête de leurs parents, médusés à l’idée de défier les lois de la gravité. À voir leur sourire béat, on voit bien qu’ils en redemandent… Et que ne ferait-on pas pour nos chères têtes blondes ?

Parc Astérix – situé à 30 kilomètres au nord de Paris

www.parcasterix.fr